- 13m14s
2 min de lecture
Des manifestants et des personnes en deuil se rassemblent devant l'ambassade de Russie à la suite de la mort d'Alexei Navalny le 16 février 2024 à Washington, aux Etats-Unis.
Crédit : KEVIN DIETSCH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
La mort en détention d'Alexeï Navalny, principal opposant à Vladimir Poutine, annoncée ce vendredi 16 février par les autorités russes, provoque la colère des dirigeants occidentaux. L'homme de 47 ans purgeait une peine de dix-neuf ans de prison dans une colonie pénitentiaire de l'Arctique. Les causes de sa mort ne sont pour le moment pas établies. Selon Moscou, il se serait "senti mal" après une promenade.
Plusieurs dirigeants occidentaux ont réagi à la nouvelle et accablent le président russe. Joe Biden, président des Etats-Unis, s'est dit "scandalisé" par la mort d'Alexeï Navalny, qu'il a qualifié de "voix puissante pour la vérité" et accusé Vladimir Poutine d'être "responsable de [sa] mort". Pour Emmanuel Macron, ce décès dit "la faiblesse du Kremlin et la peur de tout opposant". Le président français s'est exprimé depuis Paris, où il se trouvait au côté de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier a par ailleurs également réagi. Selon lui, il est "évident" que Navalny "a été tué comme des milliers d'autres (…) à cause d'une seule personne, Poutine".
Le gouvernement britannique a quant à lui convoqué les diplomates de l'ambassade de Russie vendredi soir pour leur faire savoir que Moscou serait tenu "pleinement responsable" du décès de Navalny. Londres a réclamé une "enquête complète et transparente", à l'instar du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui a exigé une enquête "crédible".
Si Vladimir Poutine reste silencieux pour le moment, la Russie a réagi par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Maria Zakharova, "Il n'y a pas encore eu d'examen médico-légal mais l'Occident a déjà tiré des conclusions", a-t-elle déclaré, d'après l'agence de presse officielle russe TASS, alors que le Kremlin a qualifié les accusations qui visent Poutine d'"absolument inacceptables".
Les autorités russes n'ont fourni que peu de détails sur les circonstances de sa mort, assurant dans un communiqué lapidaire avoir tout fait pour réanimer l'opposant, un homme à la santé fragilisée par son emprisonnement, un empoisonnement en 2020 et une grève de la faim en 2021. "Le prisonnier Navalny s'est senti mal après une promenade et a presque immédiatement perdu connaissance", a dit l'administration pénitentiaire russe de la région arctique de Lamal. "Tous les gestes de réanimation nécessaires ont été pratiqués mais n'ont pas donné un résultat positif. Les médecins urgentistes ont constaté la mort du patient. Les causes de la mort sont en train d'être établies", a-t-elle précisé. Jeudi, Alexeï Navalny avait participé par vidéo à deux audiences devant un tribunal de la région de Vladimir et ne s'était pas plaint de sa santé, d'après l'agence de presse d'Etat Ria Novosti. Sa mère, Lioudmila Navalnaïa, a déclaré avoir vu son fils lundi "en bonne santé et d'humeur joyeuse", dans un message sur Facebook cité par le journal indépendant Novaïa Gazeta.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte