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La photo des deux otages devant l'Assemblée nationale, à Paris, le 30 juin 2025.
Crédit : Carine Schmitt / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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IRAN - Cécile Kohler et Jacques Paris otages d'État : en coulisses, ça s'agite
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Mesures de rétorsion, libération de prisonniers... Les négociations pour faire libérer Cécile Kohler et Jacques Paris, emprisonnés en Iran depuis trois ans, se poursuivent. Jeudi 3 juillet, la France a haussé le ton, à la suite de l'inculpation des deux otages pour "espionnage" au profil d'Israël et tentative de renverser le régime, par un juge iranien.
Ce sont ces accusations infondées qui ont entraîné une riposte française. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères a menacé jeudi matin d’imposer de nouvelles sanctions contre l’Iran. Finalement, un nouveau rebondissement est survenu peu après : l’ambassade d’Iran à Paris a temporisé, annonçant que l’instruction est toujours en cours et que les accusations contre les Français ne sont pas encore connues. En effet, le pouvoir iranien n’a pas encore notifié à Paris ces chefs d’inculpation. C'est bon signe, car tant que la justice ne s’est pas prononcée, l’affaire peut être réglée plus facilement.
Après Jean-Noël Barrot, c'est Emmanuel Macron qui a pris la parole jeudi soir et qui a menacé l'Iran de mesures de rétorsion. Le président de la République a eu des mots très durs. La riposte française pourrait donc être des sanctions que Paris réimposerait à l’Iran, si d’ici le 17 septembre Téhéran ne s’était pas conformé à ses obligations nucléaires.
Cette date de réimposition de sanctions est prévue dans l’accord international signé en 2015 et c’est théoriquement ça le bâton français. Il s'agit d'une sorte d’ultimatum donné à l’Iran pour libérer les deux otages. Il reste à voir si cela sera efficace. L'Iran, de son côté, prend des otages étrangers comme des gages en vue de négociations à venir sur l’après-guerre avec les États-Unis. On a d'ailleurs appris jeudi qu’Américains et Iraniens devraient se rencontrer peut-être dès la semaine prochaine.
La France a aussi d'autres moyens pour que les négociations avancent. Il y a, par exemple, une Iranienne et un franco-iranien détenus depuis le printemps en France pour apologie du terrorisme. Ces derniers mois, après avoir sans doute un peu traîné à nouer les fils d’une négociation face à l’Iran, Paris a paru finalement changer de stratégie en s’en prenant à deux Iraniens ou binationaux : une sorte de loi du talion.
Pour autant, il n’est pas sûr que pour Téhéran, leur libération suffise à faire revenir les otages français. Dans ces négociations secrètes, l’Iran a pu également réclamer, en échange, la cheffe des Moudjahidines du peuple un groupe d’opposants abrités en France, mais Paris s’opposerait à son expulsion vers l’Iran.
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