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Liban : pourquoi la France va débloquer 100 millions d'euros

L'objectif : aider le Liban à sortir de la guerre. Avant la paix, il s'agit surtout de venir en aide aux populations libanaises déplacées à cause des combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne. Sur place, les besoins sont criants.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati et Emmanuel Macron lors d'une conférence sur le Liban à Paris, le 24 octobre 2024
Crédit : ALAIN JOCARD / POOL / AFP
LIBAN - Pourquoi la France va débloquer 100 millions d'euros
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Nicolas Burnens - édité par Lola Dhers
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Aider le Liban à sortir de la guerre, c'est l'objectif ambitieux de la conférence internationale organisée ce jeudi 24 octobre à Paris. Avant la paix, il s'agit de trouver des fonds pour venir en aide aux populations déplacées à cause des combats entre le Hezbollah et l'armée israélienne. 

Parmi les annonces de la matinée, celles d'Emmanuel Macron : la France va débloquer 100 millions d'euros pour le Liban. Cette somme est un premier pas, elle représente un cinquième du montant de l'appel de fonds lancé par les Nations Unies, évalué donc à 500 millions d'euros. Ce jeudi après-midi, les 80 pays participants, dont de nombreuses monarchies du Golfe, et les quinze organisations internationales devraient prendre d'autres engagements afin de compléter cette somme. 

Sur place au Liban, les besoins sont criants. Déjà miné par une crise économique, le pays doit gérer plus d'un million de déplacés depuis le début de la guerre. Au moins 1.500 personnes ont été tuées, des milliers d'autres blessées. Les hôpitaux sont saturés, certains quasiment à court de liquidités. Il manque des médecins, des infirmiers, du matériel médical...

"L'hôpital ne peut supporter le nombre de blessés par jour"

Mohamad Ghazal, docteur bénévole dans la Bekaa, au Liban, au micro de RTL

Mohamad Ghazal est docteur bénévole dans la Bekaa, une région durement touchée par les bombardements israéliens. "L'hôpital ne peut pas supporter le nombre de blessés par jour", explique-t-il au micro de RTL. "Il est obligé de faire sortir les patients avant même la fin de la prise en charge". "C'est vraiment dramatique, poursuit le médecin, (...) n'importe quelle aide est importante". 

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Au-delà du volet matériel et sur un plan plus diplomatique, le Premier ministre libanais demande à la communauté internationale d'agir vite et de manière concertée afin d'obtenir un cessez-le-feu immédiat. Une position soutenue depuis des semaines par la France qui se fonde sur la stricte application de la résolution 1.701 du Conseil de sécurité des Nations Unies le long de la frontière avec Israël.

Cette résolution stipule que seuls les Casques bleus et l'armée libanaise ont le droit d'être déployés dans la région. Pour y arriver, l'Élysée et ses partenaires souhaitent d'abord renforcer les forces libanaises en augmentant le nombre de ses soldats au sud du pays. 

L'armée libanaise sous-équipée

Ce jeudi matin, le général Youssef Haddad, commandant adjoint de l'armée libanaise, a fait une première annonce : "Le Premier ministre ainsi que le gouvernement libanais ont donné l'autorisation pour recruter 1.500 personnes comme première phase", a-t-il déclaré. 

"Cependant, pour transformer les jeunes recrues civiles en soldats professionnels aptes à opérer dans un milieu contesté pour appliquer la paix demande un investissement consistant dans la durée et dans la quantité", a-t-il poursuivi. L'armée nationale est en effet mal entraînée", sous-équipée et a besoin d'argent pour être modernisée. 

Il est également question, lors de cette conférence, d'augmenter le nombre de soldats de la Finul, la Force internationale de maintien de la paix, composée actuellement de 10.000 militaires, et de renforcer son mandat

Peut-on espérer un cessez-le-feu à court terme ? Ce ne sera pas lors de cette conférence : Israël et l'Iran, soutien du Hezbollah, sont absents. Les États-Unis n'y participent pas non plus, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken ayant préféré se rendre au Qatar. Enfin, conforté dans sa stratégie militaire, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne semble pas prêt à faire des concessions sur le terrain.  

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