L'image a marqué les esprits. Emmanuel Macron a été relégué au bout d'une table que quatre mètres d'écart de Vladimir Poutine. Certains observateurs y avaient vu le symbole des relations diplomatiques tendues entre les deux hommes, en pleine crise Ukrainienne. La raison est en réalité beaucoup plus simple que cela : le dirigeant russe a la phobie d'attraper le coronavirus.
Moscou avait prévenu Paris : pour avoir droit à une poignée de main et une petite table, il fallait qu'Emmanuel Macron se soumette à un test PCR réalisé par des médecins russes à son entrée dans le pays. Un condition refusée par l'Élysée, qui a précisé jeudi 10 février que ce protocole sanitaire n'était ni acceptable, ni compatible avec l'emploi du temps du chef de l'État, car il aurait fallu attendre deux heures. Résultat : pas de test donc pas de contact physique et une grande table.
Les mêmes conditions avaient été posées à Viktor Orban. Le Premier ministre hongrois avait accepté le PCR, mais quelques personnes de sa délégation avaient été testées positives et a alors lui aussi eu droit à la grande table. Les leaders argentin et kazakh avaient également accepté la demande du Kremlin et avaient eu droit à la petite table.
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