À l'étranger, Uber rentre dans le rang. La plateforme va accorder le statut de salariés à ses chauffeurs britanniques, autrement dit un salaire minimum et des congés payés. En résumé la jeune économie débridée est en train de s'assagir. C'est vrai aujourd'hui pour les 70.000 chauffeurs Uber anglais mais il y a quelques jours ce sont les livreurs à vélo espagnols qui ont obtenu le même statut de salariés.
On sent bien que le phénomène va se généraliser et arriver en France. Jusqu'ici, les chauffeurs ou les livreurs étaient des salariés indépendants qui prenaient tous les risques financiers et qui reversaient d'importantes commissions aux plateformes. Cette position est devenue difficile à tenir car on a démontré avec le temps qu'il y avait une vraie dépendance des chauffeurs vis à vis de la politique tarifaire des plateformes. C'est ce qu'on appelle un lien de subordination. Et plusieurs décisions de justice allaient en ce sens donc il était temps de régulariser la situation pour continuer à exister.
Ensuite, il y a une concurrence féroce entre les plateformes et celles qui offrent des garanties à leurs chauffeurs parviennent à les fidéliser. Enfin, les chauffeurs Uber ou les livreurs à vélo ont fini par symboliser une forme d'esclavage moderne et cette image est de plus en plus difficile à soutenir pour des groupes mondiaux qui ont besoin de l'adhésion de leurs clients surtout que le monde d'avant, les taxis, ont nettement amélioré leurs prestations tandis que la qualité de service avait tendance à se dégrader parmi les VTC.
Île-de-France - Le Premier ministre s'est exprimé sur l'hypothèse d'un reconfinement de l'Île-de-France en indiquant que toutes les scenarii sont sur "la table". D’après Jean Castex, cette hypothèse est sur la table "car il faut être efficace et juste".
Restauration - Le gouvernement a proposé un plan de réouverture des restaurants. Ce plan "nous donne une méthode. Ça veut dire qu'on a le code (de la route,