En Espagne, on reste prudent, mais le pays vient de franchir un pas supplémentaire vers la réduction du temps de travail. Après un an de délicates tractations, le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a donné son feu vert, mardi 4 février, au passage de 40 à 37,5 heures de travail par semaine.
Si cette première étape réjouit les salariés espagnols, la mesure passe mal du côté des petites entreprises. Ces dernières s’inquiètent de l’impact de la réforme sur la compétitivité, estimant que tous les secteurs d’activité ne sont pas logés à la même enseigne et qu’une baisse généralisée du temps de travail pourrait fragiliser certaines entreprises. "Il faudrait aussi se pencher sur la situation des PME… nous, on ne nous fait aucune réduction d’impôts, ni rien, ils pourraient nous aider un petit peu", s’inquiète Julia, propriétaire d’un restaurant familial en Espagne.
De son côté, le gouvernement espagnol se veut rassurant. En effet, l’économie du pays a le vent en poupe, avec une croissance enregistrée à 3,2% l’an dernier.
Cette réduction doit concerner près de douze millions de salariés du secteur privé, principalement dans le commerce, la restauration ou l’agriculture - les 37,5 heures étant déjà appliquées dans la fonction publique et dans les grandes entreprises. La mesure doit maintenant obtenir l’aval des parlementaires. Or, le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez ne dispose pas de la majorité absolue dans la Chambre des députés. Il devra donc se montrer très convaincant.
Donald Trump - Le Président américain a annoncé, mardi 4 février, que les États-Unis allaient prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre pour en faire la "Côte d’Azur du Moyen-Orient", envoyant les Gazaouis vers d’autres pays. Une proposition qui pourrait "changer l’histoire", selon le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.
Fusillade en Suède - La Suède est sous le choc après une fusillade survenue mardi 4 février 2025 dans un centre d'enseignement pour adultes à Örebro, à environ 200 km à l’ouest de Stockholm. Une "dizaine" de personnes ont été tuées, dont le tireur présumé, a annoncé la police, qualifiant l’événement de "pire tuerie de masse" de l’histoire du pays.
Bagneux - Un adolescent de dix-sept ans scolarisé en première au lycée Saint-Gabriel, a été transporté dans un état grave à l’hôpital Percy, à Clamart, après avoir été poignardé dans l’enceinte de l’établissement scolaire. L’auteur présumé du coup de couteau, un élève de BTS, a été interpellé peu de temps après, dans le XIVe arrondissement de Paris.
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