Il n'a suffi que de trois lettres pour mettre le feu aux poudres. Alors que les partenaires sociaux négocient, François Bayrou a décidé de fermer la porte au retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans. Cette condition était pourtant l'une des principales questions au cœur du conclave censé améliorer la réforme du système adopté en 2023.
"Non. Les représentants qui participent [à la conférence sociale] savent très bien quel est le rapport numérique. Nous devons à tout prix avoir deux discussions : une sur le privé, avec l'exigence de revenir à l'équilibre en 2030. Et deuxièmement, se demander quelle méthode nous pouvons trouver pour ce qui est des retraites du public, pour qu'on ait un retour à un meilleur équilibre des finances publiques", a assuré le Premier ministre sur France Info, dimanche 16 mars.
Le locataire de Matignon dit ne pas croire en un âge à la départ unique. "Nous avons dit tous ensemble que si ça échouerait, c'est la loi actuelle qui s'appliquerait", a-t-il insisté.
Un peu plus tard, dans la journée, Éric Lombard, ministre de l'Économie, a atténué les propos de François Bayrou. Il a assuré que c'est aux partenaires sociaux de décider.
Mais ce lundi matin, les syndicats ne décolèrent pas du changement de cap du Premier ministre, à l'image de Denis Gravouil, le négociateur de la CGT. "C'est surtout le bazar. Si le Premier ministre dit une chose et son ministre de l'Économie dit autre chose l'après-midi, on dirait que la vraie pensée de François Bayrou s'est exprimée plus vite qu'il le souhaitait", a déclaré le syndicaliste, à RTL.
Selon lui, avec cette sortie, le Premier ministre "est en train d'avouer qu'il nous promène avec cette consultation". "On a vu Éric Lombard ramer comme un fou pour essayer de justifier la position du Premier ministre et pour dire que nous sommes toujours bien dans une consultation. Enfin, ce n'est pas clair du tout", a-t-il poursuivi. Denis Gravouil l'assure : "Il va falloir que le Premier ministre s'explique autrement que par des zigzags et des positions changeantes à chaque interview".
Narcotrafics - Les débats risquent d'être houleux à l'Assemblée nationale. La proposition de loi sur la lutte contre le narcotrafic arrive, mais le texte rédigé par les sénateurs a été profondément remanié par les députés en commission. Le texte est miné par les divisions politiques, parce qu'il n'y a pas que la gauche qui s'y oppose, car le camp macroniste est divisé sur la question.
Maurepas - Le mari de la femme retrouvée poignardée à Maurepas (Yvelines) a été mis en examen pour meurtre sur conjoint, trois jours après la découverte du corps de la victime de 42 ans dans sa chambre. Et même s'il n'a pas reconnu les faits, l'homme de 61 ans a été écroué, dimanche.
Émilie Dequenne - Elle se battait depuis août 2023 contre un cancer du système endocrinien. L'actrice belge Émilie Dequenne est décédée, dimanche 16 mars, à l'âge de 43 ans. Elle avait débuté sa carrière à 18 ans, avec Rosetta, des frères Dardenne, un rôle qui lui avait valu le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes en 1999.
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