Les infos de 18h - Russie : ces questions toujours en suspens après la mort d'Alexeï Navalny

L'opposant russe est décédé, vendredi 16 février, en prison. Les circonstances autour de sa mort restent encore très mystérieuses.

Alexeï Navalny à Moscou, le 2 février 2021

Crédit : Handout / Moscow City Court press service / AFP

Le journal RTL de 18h du 17 février 2024

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La Russie veut-elle cacher la vérité sur la mort d'Alexeï Navalny ? Le célèbre opposant à Vladimir Poutine est mort, vendredi 16 février, en prison à l'âge de 47 ans. Le monde occidental tient le Kremlin pour responsable. Et l'ONU réclame une enquête crédible.

Ce samedi 17 février, les proches de Navalny n'ont toujours pas pu récupérer sa dépouille et pointent l'implication des autorités russes dans cette disparition. "Il est évident que les tueurs veulent couvrir leurs traces", ont-ils écrit sur le réseau Telegram.

Ce matin, la mère et l'un des avocats de l'opposant sont allés à la prison. Ils ont attendu deux heures avant de pouvoir y entrer. Un acte officiel de décès a été remis à ses deux proches. Mais quand ils ont voulu récupérer le corps d'Alexeï Navalny, un employé de la colonie pénitentiaire leur a demandé de se rendre dans la ville voisine, où se trouve une morgue. Et le corps n'y était pas.

Selon un autre avocat de l'opposant, les autorités chargées de l'enquête sur la mort du rival à Vladimir Poutine ont déclaré que les premières analyses n'avaient rien donné. D'autres doivent avoir lieu la semaine prochaine. Depuis ce vendredi, des rassemblements en hommage à Alexeï Navalny ont lieu dans plusieurs villes russes. C'est le cas notamment à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Plus de 230 personnes ont été interpellées selon l'ONG OVD-INFO.

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Grève SNCF - Seul un train sur deux circule ce week-end en raison de la mobilisation des contrôleurs. Cette situation a poussé de nombreux vacanciers à opter pour un autre moyen de transport : le bus.

Santé - Les infirmiers libéraux ont manifesté, ce samedi 17 février, pour réclamer de meilleurs revenus et pour faire reconnaître la pénibilité du métier. Au total, 20 points de rassemblements ont été recensés à travers le pays.

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