En Ukraine, le quatrième jour de l'offensive russe a donné lieu à des scènes de guerre, avec des combats militaires en milieu urbain et désormais une menace nucléaire brandie par Moscou. Mais la diplomatie n'a pas dit son dernier mot : des pourparlers entre des délégations russe et ukrainienne ont été acceptés.
Selon les dernières informations disponibles, les deux délégations sont arrivées sur place, dimanche 27 février, à la frontière entre la Biélorussie et l'Ukraine. Du côté ukrainien, les environs de la rivière Pripyat, près de Tchernobyl, ont été évoqués. Côté russe, on parle plutôt de Gomel, en territoire biélorusse.
Les négociations se déroulent dans des circonstances sécurisées, selon Alexandre Loukachenko, le président de Biélorussie et allié de Moscou. Il a assuré à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que "les avions, hélicoptères et missiles russes déployés sur le territoire de la Biélorussie resteraient au sol jusqu'au départ de la délégation ukrainienne".
La teneur de ces discussions est au centre de l'attention. Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, a déjà prévenu lors d'une visioconférence, que son pays ne capitulerait pas et ne céderait pas un centimètre de son territoire, tout en ajoutant que la délégation ukrainienne écouterait ce que la Russie a à lui dire. Il a également déclaré que l'Ukraine était prête à discuter de la manière à employer pour arrêter cette guerre et mettre fin à l'occupation du pays.
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