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Les infos de 18h - Darmanin à Rome : quel rôle jouera la France dans l'accueil des migrants ?

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se rend à Rome pour d'entretenir avec son homologue italien au sujet de la crise migratoire que connaît l'Italie. Que peut-on attendre de cette rencontre, à l'heure où Emmanuel Macron s'en remet à la "solidarité européenne" ?

Gérald Darmanin dans la cour de l'Élysée, le 30 août 2023.
Gérald Darmanin dans la cour de l'Élysée, le 30 août 2023.
Crédit : Ludovic Marin / RTL
Le journal RTL de 18h du 18 septembre 2023
00:11:34
Le journal RTL de 18h du 18 septembre 2023
00:11:34
William Galibert - édité par Joanna Wadel
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En visite officielle ce lundi 18 septembre, Gérald Darmanin sera ce soir à Rome. Le ministre de l'Intérieur doit échanger avec son homologue italien, après l'arrivée la semaine dernière de 11.000 migrants sur l'île de Lampedusa. Quel message le ministre va-t-il porter ? 

Tout d'abord, il est certain que le locataire de Beauvau fera preuve d'humilité. Car la dernière fois qu'il s'est exprimé au sujet de l'Italie et de sa gestion des migrants, Gérald Darmanin avait provoqué un incident diplomatique, à tel point que Rome avait exigé des excuses. Pas de dérapage, de la fermeté et un message d'amitié sont donc de mise. Le ministre de l'Intérieur l'a lui-même précisé ce lundi matin, soulignant qu'il faut "aider l'Italie à tenir ses frontières". 

Vendredi, Emmanuel Macron défendait une "solidarité européenne". Cependant, il est pour l'heure impossible de communiquer le moindre chiffre sur le nombre de réfugiés accueillis. Car la France se borne à répéter qu'il faut "renvoyer chez eux ceux qui doivent l'être", et qu'il ne faut accueillir que "ceux qui peuvent l'être". C'est-à-dire une part très restreinte du nombre de migrants débarqués à Lampedusa

Une solidarité relative

Et lorsque Paris parle de "solidarité", c'est surtout dans l'intention de pousser pour qu'un mécanisme de répartition obligatoire soit définitivement adopté dans toute l'Europe. Tout pays qui refuserait d'accueillir son quota de réfugiés, devrait verser 20.000 euros par migrant.

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