C'est une lueur d'espoir pour le monde entier. La Chine a annoncé ce jeudi 19 mars ne compter aucune nouvelle contamination d'origine locale par le coronavirus, alors que la région de Wuhan est confinée depuis deux mois. Un cap symbolique pour le pays, épicentre de l'épidémie. Pourtant, il fait désormais face à un nouveau danger : les cas importés. Ils sont 34 supplémentaires à avoir été rapportés ce jeudi, et sont le plus souvent des Chinois revenant de pays particulièrement touchés par le Covid-19.
Pour éviter que les personnes venant de l'étranger ne relancent une épidémie endiguée sur son sol, la Chine a ainsi imposé une quarantaine à toute personne arrivant dans le pays. À Pékin, elles sont placées pour la plupart dans des hôtels. Celles vivant seules, les plus de 70 ans, les mineurs et les femmes enceintes peuvent toutefois rester chez elles. Cette méthode a déjà portée ses fruits dans le pays.
Confinement - Geneviève Chêne, directrice générale de l'agence sanitaire Santé publique France, a estimé qu'une prolongation du confinement sera "très vraisemblablement nécessaire". Elle a précisé qu'il faudrait attendre "entre 2 et 4 semaines" pour observer un changement dans la dynamique de l'épidémie de coronavirus.
Protections - Le ministère des Armées a décidé de livrer cinq millions de masques chirurgicaux pour faire face à la pénurie. La question des stocks de masques a fait l'objet de débats ce matin entre l'exécutif et une Assemblée nationale en comité restreint.
Approvisionnement - Les transporteurs routiers pâtissent particulièrement des mesures drastiques face à l'épidémie de coronavirus. Francis, patron d'une entreprise à Sarreguemines, en Moselle, va devoir cesser son activité. "C'est le dernier camion que je livre aujourd'hui. (...) On ne sait pas où on va. J'ai livré en Bretagne, on m'a proposé de me laver dans une baignoire parce que j'arrivais du Grand Est. C'était de l'humour, mais je suis dégoûté", confie le routier, ému aux larmes.