C'est une "abomination" pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela fait deux mois, jour pour jour, qu'Israël bloque l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, rendant la survie des civils de plus en plus compliquée.
Aucun camion n'est entré dans l'enclave palestinienne. Cela veut dire pas de nourriture, pas d'eau, ni de médicaments. On parle de plus de deux millions de Palestiniens qui subissent cette situation.
Sur place, à Gaza, Ziad, professeur de français qui vit dans un immeuble partiellement détruit, avec 46 autres personnes, lutte pour trouver à manger et surtout du bois pour faire la cuisine. "La situation est dramatique, confie-t-il sur RTL. On mange un repas par jour. Notre repas principal, c'est vers 16h. On trouve des difficultés pour préparer une tasse de café ou de thé, parce qu'on a besoin de bois pour la cuisine."
Et d'ajouter : "Moi, comme tous les Palestiniens de Gaza, on a trois choix. Soit des pâtes, soit du riz, soit des boîtes de conserve de sardines. Mais leur prix est très cher, il a été multiplié par 20, par 30. Et ça, c'est insupportable".
Avant le blocus, il y avait 130 cuisines populaires pour la population du nord de Gaza qui distribuaient des repas chauds. Il en reste une dizaine en opération aujourd'hui, où près de 5.000 personnes se massent devant chacune d'entre elles tous les jours. Mais seuls quelques milliers de repas peuvent encore être distribués.
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