La France demande à l'Iran de cesser ses actions déstabilisatrices au Proche-Orient

La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, indique, samedi 6 janvier, que "le risque d'embrasement régional n'a jamais été aussi important".

Catherine Colonna, ministre des Affaires étrangères.

Crédit : KARIM JAAFAR / AFP

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Samedi 6 janvier, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a appelé son homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian. Elle a exhorté "l'Iran et ses affidés" à cesser "immédiatement" leurs "actions déstabilisatrices" au Proche-Orient.

La ministre a affirmé avoir "fait passer un message très clair : le risque d'embrasement régional n'a jamais été aussi important, l'Iran et ses affidés doivent immédiatement cesser leurs actions déstabilisatrices. Personne ne gagnerait à une escalade", selon un message posté sur le réseau social X, anciennement Twitter.

L'Iran est accusé de jouer un rôle dans les turbulences au Proche-Orient en établissant un "axe de la résistance" hostile à Israël, son ennemi juré. Le pays s'appuie sur des forces alliées dans la région, notamment sur le Hezbollah au Liban, sur des groupes armés en Irak et en Syrie et sur les rebelles Houthis au Yémen.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, les Houthis mènent des attaques en Mer rouge, perturbant le commerce international.

Des tensions entre le Hezbollah libanais et Israël

Samedi 6 janvier, le Hezbollah libanais a affirmé avoir tiré des dizaines de roquettes vers une base militaire dans le nord d'Israël. Il a présenté cette attaque comme étant sa première riposte à l'élimination du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, mardi 2 janvier, près de Beyrouth.

L'armée israélienne, qui n'a pas endossé la responsabilité de cette frappe, a déclaré que les sirènes d'alerte aux roquettes avaient retenti dans les villes du nord du pays. Elle a fait état d'une quarantaine de tirs de roquettes tirées vers la région de Meron depuis le Liban voisin, ajoutant que ses forces avaient frappé en riposte une cellule responsable de certains de ces tirs.

Samedi 6 janvier, Catherine Colonna avait également annoncé sur X avoir eu une conversation avec son homologue égyptien Sameh Shoukry. "L'Égypte et la France sont en première ligne pour l'accès de l'aide humanitaire à Gaza et l'évacuation des blessés les plus graves", avait-elle écrit.

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