Le dirigeant nord-coréen a conduit des manœuvres simulant une contre-attaque samedi 18 et dimanche 19 mars, ainsi qu'un exercice de lancement d'un missile balistique équipé d'une "fausse tête nucléaire", selon l'agence nord-coréenne KCNA.
L'état-major interarmées de Séoul a déclaré que le missile balistique de courte portée avait volé sur une courte distance avant de retomber dans la mer du Japon. Selon l'armée sud-coréenne, il s'agit d'une "grave provocation" contrevenant aux sanctions des Nations Unies. Les services de renseignement américains et sud-coréens procèdent à des analyses.
Il s'agissait de la quatrième démonstration de force de la Corée du Nord en une semaine, alors que la Corée du Sud et les États-Unis conduisent leurs plus importants exercices militaires conjoints depuis cinq ans, baptisés "Freedom Shield", durant 11 jours.
La Corée du Nord considère ces exercices comme les répétitions d'une invasion de son territoire et a averti à plusieurs reprises qu'elle y répondrait de manière "écrasante".
Jeudi 16 mars, Pyongyang avait procédé à un tir de son missile balistique intercontinental (ICBM) Hwasong-17, le plus puissant de son arsenal, avant une visite au Japon du président sud-coréen Yoon Suk Yeol.
Ce tir survenait lui-même après le lancement, mardi 14 mars, de deux missiles balistiques de courte portée et, le 12 mars, de deux missiles de croisière stratégiques depuis un sous-marin.
En 2022, Pyongyang a qualifié d'"irréversible" son statut de puissance nucléaire. Kim Jong-Un a appelé à une augmentation exponentielle de sa production d'armes, y compris d'armes nucléaires tactiques. Début mars, il a également ordonné à son armée d'intensifier ses manœuvres militaires en vue d'une "guerre réelle".
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