"Je vais me coucher" : l'état de santé de Joe Biden inquiète après une conférence de presse confuse

Joe Biden a donné des réponses incongrues lors d'une conférence de presse dans le cadre d'un déplacement au Vietnam dimanche 10 septembre, ce qui a poussé le porte-parole de la Maison-Blanche à mettre un terme à la séance de façon anticipée. Le président américain était en visite diplomatique au Vietnam, après avoir participé au sommet du G20 en Inde.

Il a donné une conférence de presse à Hanoï, durant laquelle des journalistes lui ont posé des questions sur les relations sino-américaines ou encore sur la menace d'une guerre nucléaire, comme le rapporte BFMTV. Et quand vient le sujet du dérèglement climatique, Joe Biden commence à perdre le fil : "Vous savez, c'est… Il y a... il y a un film sur John Wayne... C'est un éclaireur indien. Et ils essaient de ramener les… je pense que c'était les Apaches… une… une des grandes tribus d'Amérique dans la réserve", a-t-il répondu dans la confusion. 

Il enchaîne, et explique sa réponse par le fait qu "il y a beaucoup de soldats poneys menteurs à tête de chien (sic) sur le réchauffement climatique". Il a donné d'autres réponses étranges par la suite, en déclarant, entre autres, à un journaliste : "Je ne sais pas pour vous, mais je vais me coucher".

Au bout d'un moment, Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche, a interrompu le président qui abordait le sujet du "tiers-monde" et de sa stabilité. Au haut-parleur, elle a mis fin à la conférence de presse, tandis que Joe Biden a laissé tomber son microphone avant de sortir de scène. 

Un "Biden moment" parmi d'autres

Critiqué pour son âge et ses moments de solitude par les supporters du républicain Donald Trump, l'octogénaire n'en est pas à son coup d'essai. Il avait notamment évoqué "100 morts" du Covid, déclaré qu'il avait le cancer (avant de revenir sur ses propos), ou lu les consignes du prompteur qui défilaient face à lui lors d'un discours télévisuel. Il avait aussi confondu les "Iraniens" avec les "Ukrainiens" lorsqu'il avait abordé le sujet de la guerre d'invasion russe.

Il se qualifie lui-même de "machine à gaffes", bien qu'il réfute avoir des problèmes de santé physique ou mentale. Il avait affirmé le 26 avril dernier qu'il "se (sent) bien", se voulant rassurant dans l'optique de sa potentielle réélection, à laquelle il est candidat, en 2024.