À Jérusalem, la visite d'un ministre israélien sur l'esplanade des Mosquées fait craindre un regain de tension. Itamar Ben-Gvir, figure de l'extrême droite israélienne, s'est en effet rendu tôt ce mardi 3 janvier sur le lieu saint, situé dans le secteur musulman de la vieille ville. "Une provocation" d'après les Palestiniens. Et une provocation assumée, tant cela correspond bien au profil de cet homme de 46 ans.
Devant le concert de réactions négatives, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, avait fait mine de reporter sa visite sur le Mont du Temple. Mais finalement, tôt ce mardi le voilà qui monte sur ce que les musulmans nomme des mosquées en Israël. Itamar Ben-Gvir est connu depuis quelques années maintenant. En 2007, il est condamné pour incitation au terrorisme.
C'est un politicien qui séduit par son discours sécuritaire. Il est doté d'un port d'arme et il n'hésite pas à brandir son pistolet lors de manifestations à Jérusalem. Il appelait même les forces de l'ordre à ouvrir le feu sur les manifestants. Alors, quand on sait qu'aujourd'hui c'est lui qui supervise la police et s'inquiète, ce n'est quand même pas un hasard si Itamar Ben-Gvir, un jour avant de devenir ministre, se faisait sermonner par le président israélien Isaac Herzog, le priant de se tenir à carreau. C'est raté.
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