INVITÉE RTL - "Je veux les prendre dans les bras", témoigne la mère de deux otages du Hamas

Qui fera partie des 50 otages libérés comme le prévoit l'accord passé entre Israël et le Hamas ? Pour l'heure, aucune information n'est donnée aux familles, familles dont fait partie Hadas Kalderon dont les deux enfants de 12 et 16 ans et l'ex-mari ont été enlevés le 7 octobre. Elle témoigne sur RTL.

Des personnes portent des photos de personnes disparues lors d'une manifestation pour la libération des otages capturés par le Hamas début octobre.

Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP

TÉMOIGNAGE RTL - Entretien avec Hadas Kalderon, dont les deux enfants et le mari ont été enlevés le 7 octobre par le Hamas du 22 novembre 2023

00:04:41

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Hadas Kalderon veille avec d'autres familles devant le quartier général de Tsahal. Ses deux enfants, âgés de 12 et 16 ans ainsi que son ex-mari, ont été enlevés le 7 octobre par le Hamas.

Depuis l'annonce mercredi, par le gouvernement israélien, d'un accord pour la libération de 50 otages, Hadas Kalderon est quelque peu soulagée : "cela me donne de l'espoir, cela me permet de respirer un peu", témoigne-t-elle. "Cet accord est très important parce qu'il va ouvrir la voie à d'autres accords pour qu'ils reviennent tous", estime-t-elle.

Pour le moment, elle ignore si ses enfants font partie des otages qui seront libérés : "Tous les enfants ne font pas partie de la liste de l'accord et je ne sais pas si mes enfants y sont", explique-t-elle. "Je ne sais pas, j'espère, je prie" ajoute-t-elle.

Une ancienne otage du Hamas, Yocheved Lifshitz, affirme avoir vu le mari de Hadas, Ofer Kalderon, les premiers jours de sa captivité. Il était vivant, mais aurait été séparé de ses deux enfants. "Je lui ai parlé, elle vient du même kibboutz que moi, raconte Hadas Kalderon, elle m'a dit qu'il était blessé, mais on ne sait rien de lui maintenant".

Visite par la Croix-Rouge des otages

L'accord prévoit également que la Croix Rouge visite les otages qui ne seront pas libérés cette fois-ci. La maman regrette que l'initiative n'ait pas eu lieu plus tôt : "Cela fait 47 jours. Personne n'est venu les voir pour savoir s'ils étaient en bonne santé, s'ils étaient vivants ou morts. C'est incroyable, pas de Croix-Rouge, pas d'UNICEF pour les enfants, personne", déplore-t-elle.

"Ne les oubliez pas", lance-t-elle. "Il faut encore se battre pour eux, pour tous ceux qui sont encore là-bas, ils sont 240, peut-être 200 à présent. Ils sont des citoyens, des hommes, des femmes, des innocents, des enfants, il faut se battre pour eux pour les ramener tous à la maison, indemnes et en bonne santé.

Selon un haut responsable du Hamas interrogé par l'AFP, un "premier échange de dix otages contre 30 prisonniers" pourrait avoir lieu jeudi. Jusque-là, Hadas Kalderon continue d'espérer retrouver ses enfants : "Ils me manquent tant, je veux les voir, les prendre dans les bras et pleurer avec eux. Je veux qu'ils sortent de cet enfer, que cet enfer se termine parce que personne ne mérite cela, personne", conclut-elle.

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