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Le président russe Vladimir Poutine
Crédit : Gavriil GRIGOROV / SPUTNIK / AFP
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C'est la première fois que Vladimir Poutine menace aussi directement l'Occident. "Le conflit en Ukraine a pris un caractère mondial, estime le président russe. Nous considérons être dans notre droit d'utiliser nos armes contre des installations militaires des pays qui autorisent l'utilisation de leurs armes contre nous. Et en cas d'escalade d'actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi forte".
Ces menaces font suite à l'utilisation d'armes occidentales par l'armée ukrainienne pour frapper directement en Russie, des armes américaines et britanniques. Le Kremlin n'a donc pas attendu pour répliquer puisqu'il a utilisé le 21 novembre pour la première fois le missile Orechnik sur le territoire ukrainien qui est un missile hypersonique et inarrêtable selon en tout cas Vladimir Poutine.
"Il faut prendre toutes les menaces au sérieux avec le recul nécessaire, explique, pour RTL, le général Trinquant. Vous imaginez un seul moment qu'il va attaquer les Américains parce qu'ils ont fourni des ATACMS ? Je ne le crois pas. Monsieur Poutine est actuellement dans une situation difficile, il veut montrer sa force à son peuple et faire peur aux Occidentaux."
Mais, pour la première fois, la Russie annonce utiliser son missile Orechnik. "C'est un missile qui a une portée, quand on dit intermédiaire, c'est entre 500 km et 5.000 km, explique le général. Ce n'est pas un missile intercontinental qui va au-delà de 5.500 km. Il part dans l'espace et redescend. Quand il redescend, il a une vitesse extraordinaire. Et c'est pour ça qu'il est difficilement arrêtable. C'est un missile expérimental, donc je crois qu'ils n'en ont pas beaucoup. Pourquoi auraient-ils utilisé un missile expérimental à partir d'une base d'essai expérimentale s'ils ont disposé beaucoup de ces missiles ?"
Mais Vladimir Poutine risque-t-il d'aller plus loin ? "Je ne pense pas, affirme le général Trinquant, parce que la menace directe à l'Occident, ça voudrait dire qu'il tire sur la France, sur le Royaume-Uni, sur les États-Unis. Et je ne le vois pas du tout aller à ces extrémités-là parce qu'il n'a pas les moyens de lutter contre les pays que je viens de citer".
"Aujourd'hui, conclut-il, je rappelle qu'il n'arrive pas à vaincre l'Ukraine et qu'il n'occupe qu'une partie de l'Ukraine après trois ans de guerre. Clairement, c'est un échec sur le terrain et il n'a pas la force de s'opposer aux pays qu'il cite. C'est ce qu'on appelle la guerre de la communication. La suite logique, c'est qu'il cherche en fait à faire peur à tout le monde de façon à venir à la négociation, mais venir à la négociation à ses conditions".
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