La rébellion du groupe Wagner a pris fin à la suite d'un accord négocié ce samedi 24 juin avec le pouvoir russe. Mais cette tentative des paramilitaires, menés par Evguéni Prigojine, pourrait être le signe d'une certaine faiblesse du côté de Vladimir Poutine. Invité de RTL ce lundi 26 juin, Gallagher Fenwick, grand reporter et spécialiste de l'Ukraine, estime que le chef d'État russe "est affaibli" à la suite de cette rébellion.
"Je pense que nous rentrons à présent dans la période du chant du cygne du pouvoir [de Vladimir Poutine, ndlr]", explique l'auteur du livre Volodomyr Zelensky, L'Ukraine dans le sang. Selon lui, le dirigeant russe ne "peut pas se remettre" d'un tel affront. "Son pouvoir veut dire trois choses : stabilité, sécurité et loyauté. Ces trois éléments ont été sérieusement endommagés par la séquence Wagner", pointe Gallagher Fenwick.
Ce samedi 24 juin, Vladimir Poutine a réagi aux menaces d'Evguéni Prigojine au cours d'une allocution. "Ceux qui ont trahi devront répondre de leurs actes", a assuré le maître du Kremlin. Le groupe Wagner n'a finalement pas été sanctionné à la suite de cette rébellion. "On ne peut jamais croire Vladimir Poutine", remarque Gallagher Fenwick au sujet du président russe "humilié" par cette séquence.
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