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Malgré les négociations, Israël continue de bombarder le Hamas.
Crédit : JACK GUEZ / POOL / AFP
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Pour la première fois depuis deux ans, il y a une réelle lueur d’espoir. Donald Trump a réussi à imposer un arrêt des violences non pas par étapes, comme dans les précédentes ébauches de cessez-le-feu, mais d'un seul coup. La guerre sera finie avec la libération des otages, assure Israël, qui a ratifié cet accord de cessez-le-feu.
Le Hamas, de son côté, dit avoir reçu des garanties américaines que les attaques israéliennes ne reprendront pas une fois les otages libérés, c'est-à-dire lundi 13 ou mardi 14 octobre. Ce n'est pas la paix demain. L'État palestinien, seule façon de parvenir à cette paix, n'est pas mentionné dans le plan Trump.
Mais une autre dynamique est enclenchée. L'État hébreu va enfin s’extraire d’une opération militaire qui n’avait plus de sens et qui, surtout, en faisait un quasi-État paria. Sans parler bien sûr des otages qui, après deux ans de peur, vont enfin pouvoir sortir de leur cauchemar. Même l’Iran a salué cette percée.
Cet accord pourrait tenir, puisque d'abord le Hamas n’a plus beaucoup d’armes lourdes, ni d’explosifs. Son désarmement ne devrait pas être une tâche insurmontable, même si ses leaders disent s’y opposer. Mais dans leur déclaration, il y a aussi beaucoup de posture. Le Hamas, très affaibli, a finalement cédé parce que les Gazaouis étaient épuisés. Il a dû les écouter, s’il veut continuer d’exister.
Pour cela, il a besoin de Donald Trump pour garantir la suite de son plan, en particulier la priorité du Hamas : un retrait de l’armée israélienne d’une bonne partie de la bande de Gaza. Ce qui n’est pas encore gagné. Donald Trump a été le premier président américain à envoyer, au printemps dernier, ses émissaires discuter avec une organisation classée terroriste. Ça, le Hamas, plus isolé que jamais, ne l’a pas oublié.
Il faut bien parler à ses ennemis si on veut faire la paix. C'est vrai que ces derniers jours, sur les bords de la mer Rouge, les chefs de services de renseignements égyptiens et qatariens, mais aussi turcs – et ce dernier à la demande de Donald Trump – tous ont fait passer beaucoup de messages aux leaders du Hamas – celui-là même qu’Israël avait cherché à tuer il y a un mois au Qatar.
Le Qatar abrite la direction politique du Hamas. S'il rejette les pressions, Doha pourrait un jour leur montrer la sortie. La Turquie a également beaucoup pesé sur les islamistes, qui veulent survivre politiquement. N'oublions pas que si les horreurs du 7 octobre ont replacé la cause palestinienne sur l’agenda diplomatique, le Hamas, en massacrant plus de 1.200 Israéliens, a ruiné la vie de centaines de milliers de Palestiniens, qui veulent tourner la page et ne plus revivre sous la coupe des intégristes.
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