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2 min de lecture
Un homme dans les rue de Stepanakert, dans le Haut-Karabakh
Crédit : ARIS MESSINIS / AFP
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Le président azerbaïdjanais s'est félicité d'une "capitulation" de l'Arménie. L'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé, sous l'égide de la Russie, un accord de fin des hostilités dans le conflit qui touche la région séparatiste du Haut-Karabakh, après six semaines de combats meurtriers. Cet accord consacre une victoire militaire azerbaïdjanaise.
Depuis la fin septembre, les affrontements les plus sanglants depuis près de 30 ans opposaient séparatistes arméniens du Karabakh et armée azerbaïdjanaise. "Le 9 novembre, le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev, le Premier ministre de l'Arménie Nikol Pachinian et le président de la fédération de Russie ont signé une déclaration annonçant un cessez-le-feu total et la fin de toutes les actions militaires dans la zone du conflit", a annoncé le président russe Vladimir Poutine, dans la nuit de lundi à mardi aux médias.
Les pays gardent au terme de l'accord, qui est entré en vigueur à 21h GMT lundi, "les positions qu'ils occupent", selon le président russe. Le texte prévoit notamment que l'Azerbaïdjan reprenne le contrôle de plusieurs districts qui lui échappaient, et le maintien d'un corridor terrestre reliant les territoires encore sous contrôle séparatiste et l'Arménie.
La Russie a annoncé déployer près de 2.000 soldats de la paix pour assurer le respect du texte. Vladimir Poutine a souhaité que cet accord puisse mener "à la création des conditions nécessaires pour un règlement durable" du conflit.
"J'avais dit qu'on chasserait [les Arméniens, ndlr] de nos terres comme des chiens, et nous l'avons fait", a déclaré le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, traitant également le Premier ministre arménien de "lâche" pour ne pas avoir signé la déclaration commune devant des caméras.
Dans un communiqué posté sur sa page Facebook, Nikol Pachinian a indiqué que sa décision avait été "incroyablement douloureuse pour moi et pour notre peuple". Peu après, une foule de milliers de manifestants en colère s'est rassemblée aux abords du siège du gouvernement arménien. Des centaines d'entre eux ont pénétré dans les locaux, brisant des vitres et saccageant des bureaux, selon un journaliste de l'AFP présent sur place. Le siège du Parlement a subi le même sort. "Nikol est un traître", ont notamment scandé les manifestants.
Le conflit a fait au moins 1.300 morts depuis le 27 septembre, selon des bilans très partiels, l'Azerbaïdjan n'ayant jamais annoncé ses pertes militaires. Il pourrait en réalité y avoir des milliers de morts de chaque côté.
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