À peine rentré du Qatar, et avant d'y retourner samedi 17 décembre, Emmanuel Macron participait jeudi au Conseil européen à Bruxelles. Le chef de l'État a confirmé qu’il appellerait bientôt Vladimir Poutine pour évoquer la suite de la guerre alors que jeudi encore, les frappes ont pilonné Kherson, dans le sud. La ville est désormais plongée elle-aussi dans le noir.
Le dialogue, du moins la tentative de dialogue avec le président russe reste donc essentielle pour Emmanuel Macron. A la question quel intérêt de garder le contact ? Voici la réponse du chef de l'État. "C'est de continuer à appeler à une trêve des bombardements et des attaques par drones", explique-t-il. "Je compte appeler sur ce sujet le président Poutine parce que pour une bonne partie d'entre elles, ce sont des crimes de guerre. Elles s'attaquent aux infrastructures civiles, aux civils eux-mêmes. Et ce n'est pas la nature de la guerre qu'il avait lancée au début, qui était une conquête territoriale et le combat entre militaires".
Deux cents russes et entreprises russes supplémentaires ont été placées sur la liste noire de l'Europe : des militaires, des banques, interdiction d'envoyer en Russie des composants pour la fabrique de drone, interdiction d'investir dans les mines ou la chimie russe. Les sanctions, ça marche, affirme Emmanuel Macron en sortant du Conseil européen.
Emmanuel Macron se penche également avec l'AIEA sur la sécurité des centrales nucléaires pour obtenir le retrait des formes armées russes sur place. Quand ce sera mûr, j'appellerai Poutine pour aider à affiner cet accord précise-t-il. Jeudi, les 27 états membres ont adopté un nouveau paquet de sanctions contre Moscou. Vladimir Poutine se rendra, lui, lundi prochain en visite en Biélorussie, l'un de ses rares alliés dans cette guerre.
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