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Donald Trump à Washington, le jeudi 9 octobre 2025.
Crédit : Jim WATSON / AFP
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Donald Trump se lasse du jeu de Vladimir Poutine. Les deux hommes devaient se rencontrer en Hongrie dans les prochains jours pour tenter de parvenir à une ouverture des négociations pour un cessez-le-feu, ou même la paix. Lors de sa visite à Washington, le 17 octobre, Volodymyr Zelensky a même fait part de sa volonté d’y participer.
Mais, malgré cette rencontre prévue, les frappes russes en Ukraine n’ont pas cessé. Alors, Donald Trump a annoncé, dans un message posté sur son réseau Truth Social, que la rencontre n’aurait pas lieu. Mais il est allé encore plus loin, dans la nuit du 22 au 23 octobre. Le président américain a annoncé des sanctions qu’il a qualifiées "d’énormes" contre le secteur pétrolier russe. Le but est de ralentir sérieusement l'économie pétrolière russe. Il s’agit de la plus grande vulnérabilité de la Russie.
Depuis le début de la guerre, les sanctions européennes et américaines décidées par Joe Biden ont créé des difficultés pour les compagnies aériennes qui n'ont plus accès aux pièces détachées, pour les banques et pour l’énergie. Mais les compagnies pétrolières russes n'étaient pas touchées directement.
Ce sera désormais chose faite avec ces sanctions américaines et le 19e paquet européen voté le 23 octobre à Bruxelles. La société étatique Rossent et la compagnie privée Ioukoil sont visées par les Américains. Elles ne pourront plus mener d'opérations en dollars, et donc commercer avec la plus grande partie de la planète.
Les conséquences pour la Russie pourront être la chute de sa monnaie, le rouble, ainsi que de sa croissance, passée de 4,3% à 1% en un an. Il faut dire que l'économie de la Russie s'est transformée en économie de guerre. Les revenus de Moscou servent à fabriquer des armes et à distribuer des primes aux jeunes Russes qui veulent s’engager. On voit aujourd'hui des affiches dans les bus de Moscou promettant une prime de recrutement de 5.200 Euros par an, trois ou quatre fois le salaire moyen.
On peut se demander pourquoi Donald Trump réagit maintenant, après plus de trois ans de guerre et près d’un an à la Maison-Blanche. Le président américain n’a pas aimé que son homologue russe impose ses conditions avant le sommet de Budapest. Il s’est aussi entretenu avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, dans le Bureau ovale le 22 octobre. Celui-ci lui a fait comprendre que seules des sanctions pouvaient faire venir Vladimir Poutine à la table des négociations.
Donald Trump doit maintenant rencontrer Xi Jinping, qui a de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Si cet échange est concluant, le président chinois pourrait donc jouer un rôle important dans la venue de Moscou à la table des négociations. De son côté, Volodymyr Zelensky se rapproche encore de l’Ouest en participant, le 23 octobre, à un Conseil européen à Bruxelles.
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