Agacé par des conversations qui "ne vont nulle part" avec Poutine, Trump annonce des sanctions contre le pétrole russe

Donald Trump montre des signes d'impatience. Celui qui s'était engagé à mettre un terme au conflit en Ukraine en 100 jours éprouve des difficultés à persuader Vladimir Poutine d'entamer des négociations avec l'Ukraine. "À chaque fois que je parle avec Vladimir, nous avons de bonnes conversations, mais ensuite, elles ne vont nulle part", a déploré le président des États-Unis, mercredi 22 octobre. 

Après avoir annulé le sommet prévu en Hongrie, Donald Trump a annoncé, des sanctions contre le pétrole russe pour forcer Moscou à s'asseoir enfin à la table des négociations. Il cible les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, Rosneft et Lukoil. 

"Aujourd'hui est un jour très important concernant nos sanctions. Ce sont des sanctions très lourdes, des sanctions massives sur les deux plus grandes compagnies pétrolières russes, qui comptent parmi les plus importantes du monde et elles produisent beaucoup de pétrole", a-t-il expliqué.

Nous espérons que ces sanctions ne dureront pas trop longtemps

Donald Trump

Donald Trump en a profité pour passer un message à son homologue russe. "J'espère que Poutine deviendra raisonnable et j'espère que Zelensky sera raisonnable aussi. Vous savez, il faut être deux pour danser le tango, comme on dit, et nous allons voir si ça marche. Nous espérons que ces sanctions ne dureront pas trop longtemps", a-t-il ajouté. 

Interrogé sur Fox Business, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a confié que "le président Poutine n’a été ni franc, ni honnête à la table des négociations, comme nous l’aurions espéré". 

L'Union européen renforce aussi ses sanctions

L'Union européenne durcit également le ton. La présidence danoise de l'UE a annoncé, mercredi, avoir conclu un accord pour intensifier ses sanctions sur les hydrocarbures russes, dans le cadre d'un 19e "paquet" de mesures visant à assécher les ressources du Kremlin dans sa guerre contre l'Ukraine. Ce nouvel ensemble de mesures prévoit notamment un arrêt complet des importations de gaz naturel liquéfié russe d'ici fin 2026, soit un an plus tôt que prévu.

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