La journaliste, Marina Ovsyannikova, qui a interrompu, lundi 14 mars, un journal télévisé russe avec une pancarte dénonçant la guerre en Ukraine, a été condamnée par un tribunal moscovite à une amende de 30.000 roubles (environ 250 euros au taux actuel). Remise en liberté, elle risque toutefois encore des poursuites au pénal passibles de lourdes peines de prison.
Reconnue coupable d'avoir commis une "infraction administrative", elle n'a pas été inculpée du crime de publication d'"informations mensongères" sur l'armée russe, passible d'une peine maximale de 15 ans de prison. Le média spécialisé dans la couverture de l'Europe de l'Est, Nexta, avait partagé une photo de Marina Ovsyannikova au tribunal en compagnie de son avocat.
Interrogé plus tôt dans la journée par l'AFP, l'un de ses conseils, Daniil Berman, a dit craindre une procédure pénale contre sa cliente, mère de deux enfants mineurs. "Il y a une forte probabilité que les autorités en fassent un exemple pour faire taire d'autres protestataires", a-t-il déclaré. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié mardi cette protestation d'acte de "hooliganisme".
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