Guerre en Ukraine : Istanbul accueille de fragiles pourparlers entre Kiev et Moscou

De nouveaux pourparlers entre l'Ukraine et la Russie se tiennent ce mercredi 23 juillet en Turquie. Ces négociations, prévues à Istanbul, visent à mettre fin à trois ans de conflit, mais les chances de succès semblent minces. Cette troisième session d'échanges directs intervient sous la pression du président américain Donald Trump.

Face à l'ultimatum de Trump, le Kremlin a accepté ces discussions, bien que Moscou ne s'attende pas à des avancées significatives. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré : "Parvenir à un accord sur les échanges ou la restitution des corps des victimes est déjà un objectif."

De son côté, Volodymyr Zelensky espère que la délégation de Kiev obtiendra la libération de nouveaux prisonniers et le retour d'enfants ukrainiens déportés en Russie. 

Un cessez-le-feu lointain

Une rencontre avec Vladimir Poutine reste incertaine, les deux pays ayant des attentes diamétralement opposées. L'Ukraine souhaite un cessez-le-feu pour ouvrir des négociations de paix, mais la Russie refuse d'envisager cette option. Moscou veut négocier l'annexion des régions qu'elle occupe, une condition inacceptable pour Kiev. Alors que l'Ukraine, sous le feu constant des forces russes, aspire à un arrêt rapide des combats, Moscou ne semble pas pressé. Sur le terrain, les forces russes continuent de gagner du terrain.

Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé que l'armée ukrainienne a perdu pour la première fois un avion de chasse français Mirage 2000. Lors d'une mission, le pilote a pu s'éjecter avant le crash.