Donald Trump a posé un ultimatum à Poutine : le président russe a jusqu'à ce vendredi 8 août pour mettre fin à la guerre en Ukraine sous peine de nouvelles sanctions. À quelques jours de l'expiration de cette menace, le président américain a fait savoir que Steve Witkoff, son émissaire, se rendra en Russie cette semaine, mercredi ou jeudi. Car pour l'instant, l'ultimatum semble totalement inefficace.
Les menaces de sanctions, l'envoi de sous-marins nucléaires au large de la Russie... Toutes les menaces semblent laisser Vladimir Poutine de marbre. Sur le terrain, ses troupes sont dans une dynamique positive, le président russe n'a pas l'intention de changer quoi que ce soit.
Vendredi, il a répété vouloir une paix durable, mais toujours aux mêmes conditions : l'abandon par l'Ukraine des quatre régions occupées par Moscou, et la démilitarisation du pays. Inacceptable pour Kiev. Les pourparlers d'Istanbul n'ont servi à rien sauf à échanger des centaines de prisonniers des deux camps.
Donald Trump a laissé jusqu'à vendredi à Poutine pour cesser les combats. Autrement, il pourrait annoncer des sanctions secondaires, c'est-à-dire qu'il taxera les pays qui commercent avec Moscou. L'Inde, de son côté, a déjà déclaré qu'elle continuerait à acheter du pétrole russe, tandis que la Chine absorbera les droits de douane élevés. Donald Trump a lui-même déclaré qu'il n'était pas sûr que ces sanctions aient beaucoup d'effets.
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