Український дайджест - Огляд подій за 02 травня

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Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, le 18 février 2022

Crédit : HANDOUT / RUSSIAN FOREIGN MINISTRY / AFP

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Une partie des gens a été emmenées en bus de l'usine métallurgique de Marioupol vers un lieu sûr. Cependant, des centaines de civils se trouvent toujours sur le territoire d'Azovstal. L'évacuation continue. Les opérations de sauvetage sont soutenues par les Nations Unies et la Croix-Rouge. L'évacuation de l'usine métallurgique doit être terminée aujourd'hui, du moins c'est le plan. « Nous sommes restés là-bas pendant presque deux mois, nous n'avions rien, nous avons manqué de nourriture et les enfants ont besoin de nourriture. »

Pendant ce temps, le gouvernement russe continue de signaler des attaques. L'Ukraine mène des contre-attaques réussies. Le nombre de signalements d'attaques présumées par l'armée ukrainienne augmente depuis plusieurs jours. La nuit, la ville russe de Belgorod, non loin de la frontière ukrainienne, aurait été touchée par deux explosions. Dans la matinée, l'Ukraine a annoncé la destruction de deux patrouilleurs russes. Jusqu'à présent, il n'y a eu aucune réaction de la part de la Russie.

Pendant ce temps, l'armée russe bat son plein pour préparer le traditionnel défilé de la victoire du 9 Mai. Cependant, selon le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov, la fête ne devrait avoir aucune incidence sur l'action militaire en Ukraine. Lavrov a également signalé que la Russie veut empêcher une guerre nucléaire, et il a ajouté que les médias occidentaux interprètent mal les avertissements sur la possibilité d'une guerre nucléaire.

Le Service de sécurité ukrainien a annoncé la divulgation d'un groupe d'agents russes qui prévoyaient d'abattre un avion de ligne avec des armes ukrainiennes, et de rejeter ensuite la faute sur l'Ukraine.

Du point de vue de la politique du gouvernement fédéral, la situation est plutôt étrange lorsque le représentant de l'opposition, leader de la CDU Merz, et non le chancelier, arrive le premier à Kiev. Et ce n'est pas la seule raison pour laquelle le chancelier Scholz est toujours sous pression.

L'opposition accuse le chancelier Scholz de retarder sa politique envers l’Ukraine. Les manifestants lors d'un rassemblement de masse à Düsseldorf le 1er Mai, en revanche, le condamnent pour avoir accepté de fournir des armes lourdes à l'Ukraine. Scholz, cependant, s'y oppose fermement. « Je respecte toutes les opinions, mais un citoyen ukrainien considérera comme du cynisme le fait de lui dire qu'il doit se défendre sans armes contre l'agression de Poutine. » Ce sont des paroles clairs que Kiev prendra probablement positivement, mais elles ne remplaceront pas une visite à Kiev. Et sur ce point, le leader de la CDU devance le chancelier. Un certain nombre de chefs de gouvernement et d'hommes politiques se sont déjà rendus dans la capitale ukrainienne. D'ailleurs, contrairement à d'autres politiciens en visite à Kiev, le chef de l'opposition, M. Merz, n'est pas encore prêt à offrir quoi que ce soit de concret à l'Ukraine.

En revanche le gouvernement fédéral allemand veut prôner ouvertement un embargo sur les approvisionnements en pétrole russe. La ministre allemande des Affaires étrangères a déclaré sur les ondes d'ARD : « Nous appelons l'Union européenne, toute l'Europe à renoncer ensemble au pétrole russe. Le ministre de l'Économie Habeck est également prêt à appeler à cela. Selon lui, ce scénario est possible car la part du pétrole russe dans la consommation totale de l'Allemagne est passée de 30 % à 12 % en quelques semaines. Entre-temps, Annalena Baerbock a annoncé sa visite à Kiev, mais la date exacte est encore inconnue.

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