Gaza : le Hamas rejette de "nouvelles conditions" israéliennes pour un cessez-le-feu

Vendredi 16 août, les États-Unis ont présenté un accord pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a été rejeté par le Hamas.

L'école de al-Zahra, à Gaza, après une frappe le 8 août 2024 (Illustration).

Crédit : Omar AL-QATTAA / AFP

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Vendredi 16 août, les États-Unis ont présenté une proposition remaniée d'accord pour un cessez-le-feu à Gaza, après deux jours de négociations. Cependant, le Hamas a rejeté de "nouvelles conditions" israéliennes. Les pourparlers doivent reprendre la semaine prochaine au Caire.

Un accord n'a "jamais été aussi proche", a assuré le président américain, Joe Biden, qui s'est entretenu avec les dirigeants égyptien et qatari. Il a également appelé toutes les parties à ne pas "saper" les négociations, vendredi 16 août.

Dans la bande de Gaza assiégée, la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre ne connaît pas de répit. En Cisjordanie occupée, une attaque meurtrière perpétrée par des colons juifs a provoqué l'indignation.

Parmi les "nouvelles conditions" israéliennes rejetées par le Hamas, un de ses responsables a cité le "maintien de troupes" israéliennes le long de la frontière de Gaza avec l'Égypte et "un droit de veto" sur la libération de certains prisonniers palestiniens.

Les discussions pour une trêve s'appuient sur un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden. Celui-ci prévoyait une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens.

Les efforts diplomatiques s'intensifient alors que l'Iran et ses alliés, dont le Hezbollah, pourraient riposter à l'assassinat, imputé à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet à Téhéran, et à la mort la veille du chef militaire du mouvement islamiste libanais dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

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