Une condamnation quasi générale après l'attaque jeudi 15 août d'un village palestinien - celui de Jit - en Cisjordanie. Une attaque perpétrée par des colons juifs. Bilan : un mort et un blessé grave. En Israël, cette attaque a été sévèrement condamnée par tous les bords politiques. De nombreux ministres ont réagi comme Yoav Gallant à la Défense, évoquant "des extrémistes qui s'attaquent à des civils innocents". À l'Intérieur, Moshe Arbel a parlé d'"un grave crime nationaliste".
Benjamin Netanyahu a été de son côté plus ambigu. Selon le communiqué de son bureau, le Premier ministre a pris ses émeutes "très au sérieux". Mais "seules l'armée et les forces de sécurité combattent le terrorisme", peut-on aussi lire, ce qui pourrait suggérer que les émeutiers luttaient à leur façon contre le terrorisme.
On retrouve d'ailleurs cette nuance chez le ministre de la Sécurité nationale d'extrême droite Itamar Ben Gvir, selon qui les émeutiers ont "fait justice eux-mêmes". L'armée israélienne a elle condamné sans équivoque ces événements. "Des forces se sont précipitées sur place quelques minutes après avoir été prévenues des violences." Une armée qui a mis, selon les témoignages rapportés par la presse israélienne, 30 minutes à se rendre sur les lieux.
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