Gaza : la moitié des hôpitaux ne sont plus opérationnels, selon le Hamas

À la suite de l'attaque terroriste du Hamas, le 7 octobre dernier, la bande de Gaza est régulièrement touchée par des bombardements de l'armée israélienne. Le blocus de Gaza décrété par l'État d'Israël a également engendré une pénurie d'eau potable, d'électricité et même de nourriture. Une situation compliquée pour les hôpitaux de la zone. Selon le Hamas, près de la moitié d'entre eux, 16 sur 35, ne sont plus opérationnels aujourd'hui. 

C'est le cas par exemple d'un centre de traitement pour le cancer financé par la Tunisie, signalé hors service selon l'OMS à cause des frappes aériennes et du manque de carburant. Le carburant, nécessaire pour alimenter les groupes électrogènes, va bientôt faire défaut aussi au plus grand établissement hospitalier de Gaza, l'hôpital Al-Shifa. Son directeur a lancé un dernier appel. Sans le générateur principal, c'est la mort annoncée des bébés dans les couveuses, des malades sous respirateurs en soins intensifs et dans les salles d'opération. 

Les évacuations se poursuivent

Mercredi 1ᵉʳ novembre, de premiers civils ont pu quitter la bande de Gaza via le terminal de Rafah à la frontière égyptienne. Les évacuations se poursuivent. Aujourd'hui, une centaine de personnes ont pu sortir, transportés dans deux bus. Dans la journée, ce sont 400 étrangers et binationaux ainsi que 60 blessés qui doivent franchir le poste frontière de Rafah. 

Médecins sans Frontière a annoncé, mercredi 1er novembre, que tout son personnel international était sorti, mais que 300 membres palestiniens de l'ONG sont, eux, restés. La plupart continuent de travailler dans les hôpitaux de la bande de Gaza.