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Fusillade à Moscou : l'Ukraine affirme n'avoir "absolument rien à voir" avec l'attaque
Vendredi 22 mars, des hommes armés ont ouvert le feu lors d'un concert à Moscou, tuant au moins 40 personnes et provoquant de nombreuses réactions à l'international. Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l'attaque.
Une attaque dans une salle de concert a fait 40 morts ce vendredi 22 mars à Moscou en Russie. Selon les autorités russes, une centaine de personnes sont également blessées. Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué la fusillade qui a eu lieu dans la banlieue de la capitale russe.
La diplomatie russe a dénoncé "un attentat terroriste sanglant" appelant la communauté mondiale à "condamner ce crime odieux". Dans le cadre de l'offensive militaire russe à laquelle elle fait face depuis deux ans, la présidence ukrainienne a rapidement affirmé n'avoir "absolument rien à voir" avec la fusillade. Une unité de combattants russes anti-Kremlin à l'origine de plusieurs incursions armées à la frontière russe ces derniers mois, la Légion Liberté de la Russie, a aussi nié toute implication.
Le renseignement militaire ukrainien a, lui, accusé "les services spéciaux russes" d'être à l'origine de l'attaque à Moscou afin d'"accuser l'Ukraine et de provoquer l'escalade et d'étendre" son assaut contre son voisin. L'ex-président russe Dmitri Medvedev a assuré que Moscou tuerait les dirigeants ukrainiens s'il s'avérait qu'ils étaient impliqués dans cette attaque.
"Des actes odieux"
De son côté, Emmanuel Macron "condamne fermement l'attaque terroriste" revendiquée par l'EI. Plus tôt dans la soirée, la France a dénoncé des "actes odieux" et demandé que toute la lumière soit faite. Les images qui nous parviennent depuis Moscou sont terribles", a réagi le ministère français des Affaires étrangères dans un message posté sur X.
La Maison Blanche a, quant à elle, indiqué se tenir "en pensées aux côtés des victimes de la terrible attaque" tandis que l'Italie a dénoncé un "acte odieux de terrorisme". Même stupeur de la part de l'Espagne qui s'est dit "choquée", expliquant "condamner toute forme de violence".
L'Union européenne a affiché sa "consternation". "L'UE condamne toutes les attaques contre les civils", a indiqué un porte-parole. Plus tard dans la soirée, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a transmis "ses condoléances aux familles en deuil ainsi qu'au peuple et au gouvernement de la Fédération de Russie".
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