"Fêter le plus grand come-back politique" : le dernier meeting de Trump avant son investiture attire la foule

Lundi, Donald Trump deviendra officiellement le 47e président des États-Unis. Arrivé samedi soir à Washington, il a promis qu'il signera un nombre "record" de décrets présidentiels une fois investi. Au programme : l'expulsion de millions de clandestins, la hausse de droits de douane contre les voisins mexicain et canadien et le rival chinois, la dérégulation de l'énergie et du climat, ou encore les grâces de ses partisans de l'assaut du Capitole il y a quatre ans. 

Autant de thèmes qu'il devrait de nouveau développer dimanche lors d'un grand meeting, prévu à 21 h, heure française. Le rassemblement aura lieu à la Capital One Arena et des milliers de personnes attendent déjà le long des barrières qui mènent à la salle. 

Les sympathisants sont vêtus de ponchos jaune fluo et de casquettes rouges avec le slogan "Make America Great Again" pour se protéger de la pluie. L'un d'entre eux, Ron, porte un pin's d'une photo de Donald Trump prise lors de sa tentative d'assassinat l'été dernier. Sur celle-ci, le milliardaire a le visage ensanglanté et le poing levé. 

"Fêter le plus grand come-back politique"

Ce sexagénaire a fait plus de dix heures de route depuis l'Arizona : "Je suis ici pour fêter le plus grand come-back politique dans l'histoire des États-Unis. On a réélu le meilleur président. Je suis prêt à attendre des heures pour le voir. Il le mérite, il a pris une balle pour nous. J'attends de lui qu'il libère rapidement les prisonniers du 6 janvier incarcérés injustement depuis plusieurs années. Je veux qu'il ferme nos frontières et qu'il vire les migrants illégaux de notre pays."

La Capital One Arena peut accueillir 30.000 personnes. Tout le monde ne pourra donc pas entrer. Cette affluence permet de mesurer l'aura de Donald Trump qui déchaîne les foules et n'a rien à envier aux plus grandes rockstars du pays.

Lundi, sa journée d'investiture débutera par une messe à l'église Saint-Jean de Washington. Puis, Donald Trump ira prendre le thé à la Maison Blanche avec les Biden, comme le veut la tradition. Le moment fort de la journée ensuite aura lieu à 18 h, heure française, avec la prestation de serment la main sur la Bible ainsi que son discours d'investiture. 

Des invités issus de l'extrême droite populiste

Tout se déroulera à l'intérieur du Capitole à cause de la météo glaciale, des vents polaires et de ce ressenti à -15°C. Le 47e président des États-Unis signera ensuite les nominations dans la salle des présidents. La parade prévue après le déjeuner dans les rues de Washington a été redimensionnée à cause du froid, et sera moins ambitieuse. Donald Trump passera aussi par la Capital One Arena, la grande salle de basket pour saluer ses supporters venus regarder la cérémonie d'investiture sur écran géant. Et puis, la journée se terminera avec les traditionnels bals et concerts. Les Village People se produiront avec leur tube YMCA.

Du côté des invités, Donald Trump a rompu avec la tradition en invitant des dirigeants étrangers, principalement des représentants de l'extrême droite populiste : Giorgia Meloni, la première ministre italienne, Viktor Orbàn, son homologue hongrois. Côté français, Éric Zemmour et sa compagne, la députée européenne Sarah Knafo, seront dans l'assistance, tout comme Marion Maréchal Le Pen. 

Les dirigeants des partis conservateurs européens font partie de cette liste d'invités comme le britannique Nigel Farage ou le chef de l'AFD, le parti d'extrême droite allemand. Trump a également convié ses amis d'Amérique latine, notamment le sulfureux président argentin Javier Milei et l'ex-dirigeant brésilien Jair Bolsonaro.

À écouter également dans ce journal

Cessez-le-feu à Gaza - Ce dimanche, les trois premières otages libérées après avoir été retenues par le Hamas depuis le 7 octobre 2023 ont été récupérées par la Croix-Rouge. Toutes trois se trouvent désormais en Israël. 


Nouveau Front populaire - Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat, Jean-Luc Mélenchon a assuré se sentir "trahi" par le parti socialiste qui n'est "plus un partenaire" après ne pas avoir voté la censure contre François Bayrou. 

Agression d'une joggeuse - Les forces de l'ordre ont interpellé un homme de 25 ans, soupçonné d'avoir poignardé une joggeuse de 44 ans dans le Gard. L'individu a été placé en garde à vue vendredi. 

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info