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États-Unis : Facebook suspend le compte de Donald Trump pendant 2 ans

Facebook a annoncé vendredi 4 juin, que le compte de Donald Trump est suspendu pour une durée de deux ans.

Photo de l’ancien président américain Donald Trump prise à la Maison Blanche à Washington DC, le 4 novembre 2020.
Photo de l’ancien président américain Donald Trump prise à la Maison Blanche à Washington DC, le 4 novembre 2020.
Crédit : MANDEL NGAN / AFP
Camille Guesdon & AFP
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L'exclusion de Donald Trump des réseaux sociaux se poursuit. Facebook a annoncé vendredi 4 juin, suspendre l'ex-président des États-Unis pour deux ans. La société américaine créée par Mark Zuckerberg a précisé que les personnalités politiques seraient désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles du réseau social, notamment en cas de désinformation. 

Donald Trump a vivement réagi dans un communiqué à la suite de cette nouvelle sanction de Facebook : "la décision de Facebook est une insulte aux 75 millions de personnes, plus de nombreuses autres, qui ont voté pour nous lors de l'élection présidentielle frauduleuse de 2020".

Selon Facebook, qui l'avait exclu temporairement le 7 janvier dernier pour avoir encouragé ses partisans lors de l'attaque du Capitole à Washington le 6 janvier, Donald Trump ne pourra revenir que quand les "risques pour la sécurité du public auront disparu". De son côté, Twitter avait suspendu puis supprimé le profil de Donald Trump après les incidents du Capitole.

Des sanctions qui pourront aller d'un mois à deux ans de suspension

Suite aux événements du 6 janvier dernier, Facebook a créé une nouvelle règle sur mesure avec des sanctions qui pourront désormais aller d'un mois à deux ans de suspension pour les personnalités publiques en cas de troubles et de violences. Dans ce contexte, les récidivistes pourront être bannis pour de bon. La société californienne a indiqué que "quand nous évaluons des contenus en termes d'importance pour l'information, nous ne traiterons pas les propos des politiciens différemment de ceux des autres".

À écouter aussi

Accusés de servir de mégaphone à Donald Trump, Facebook et les autres réseaux sociaux comme Twitter, ont durci leur modération des contenus, à grand renfort de signalements adossés aux messages problématiques. Leurs sanctions n'empêchent tout de même pas les démocrates de leur reprocher leur inefficacité à contenir la désinformation, pendant que les républicains les accusent de censure. L'ex-président américain a assuré à ses partisans ce vendredi qu'ils "ne devraient pas avoir le droit de censurer et museler comme ça", assurant qu'à la fin "nous gagnerons".

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