Des scènes hallucinantes dans la capitale américaine. Le Congrès des Etats-Unis a suspendu en urgence mercredi une session destinée à certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle après l'irruption de manifestants pro-Trump dans le Capitole.
Le président sortant, qui refuse de concéder sa défaite, avait peu avant appelé ses partisans à défiler à Washington en marge de cette séance protocolaire. Après l'avoir écouté, certains manifestants se sont mis en marche vers le Congrès et la police a ordonné l'évacuation de plusieurs bâtiments. "Nous reprenons la Chambre", "c'est notre parlement", a déclaré à l'AFP un manifestant anonyme.
"Je viens juste d'évacuer mon bureau à Cannon à cause d'une menace proche. Maintenant, nous voyons des manifestants attaquer la police du Capitole", a tweeté l'élue républicaine à la Chambre des représentants Nancy Mace.
06h49 - C'est une journée historique qui se termine outre-Atlantique. Pour la société américaine, le symbole est terrible, et cet épisode va laisser des traces. Il est trop tôt pour déterminer lesquelles, explique notre correspondant sur place Lionel Gendron.
06h17 - On en sait un peu plus sur la femme tuée par la police après avoir participé au coup de force dans l'enceinte du Congrès. Ardente partisane du président Donald Trump, elle s'appelait Ashli Babbitt et vivait dans la région de San Diego, dans le sud de la Californie, ont rapporté des médias américains. "Des agents en uniforme de la police du Capitole les ont affrontés et, à un moment, l'un d'eux a fait usage de son arme de service" et l'a touchée, a déclaré lors d'une conférence de presse le chef Robert Contee. Elle a été déclarée morte après son transfert à l'hôpital.