C'en est fini de l'amitié entre Elon Musk et Donald Trump. Ces derniers jours, le monde entier a pu assister à la rupture amicale entre les deux hommes par messages interposés. Le patron de Tesla et de Space X ne peut plus profiter de la protection politique que lui offrait le président des États-Unis. Une protection dont Elon Musk aurait pourtant bien besoin, puisqu'il doit à présent faire face à de multiples actions en justice.
Parmi ces procédures, plusieurs traitent de son accession à la tête de Twitter. La SEC (une agence fédérale américaine chargée de surveiller les fraudes sur les marchés financiers) a porté plainte en janvier dernier contre Elon Musk pour avoir sciemment omis de déclarer dans les délais légaux son acquisition de plus de 5 % des actions de Twitter, ce qui lui aurait permis d’acheter la société à un prix inférieur, économisant ainsi environ 150 millions de dollars.
Une accusation qui s’ajoute à une précédente plainte déposée en octobre 2024, lorsque la SEC avait tenté, sans succès, de le contraindre à témoigner.
Le patron de Tesla fait également face à d’autres poursuites émanant d’investisseurs, d’anciens employés et de partenaires commerciaux de Twitter. Ces actions judiciaires portent notamment sur sa prise de contrôle précipitée de la plateforme, les licenciements massifs (près de 80 % du personnel), et la dégradation de l’environnement publicitaire.
Plusieurs enquêtes sont notamment en cours aux États-Unis en ce qui concerne ses entreprises Tesla et SpaceX, principalement initiées par le U.S. Department of Labor (le ministère du travail américain). Ces procédures portent sur des accusations de conditions de travail abusives, de licenciements illégaux de salariés engagés dans des efforts de syndicalisation et d’entrave à la formation de syndicats, notamment en Californie et au Texas.
Récemment, un salarié de Space X atteint de la maladie de Crohn, a assuré avoir été licencié après avoir passé trop de temps aux toilettes, selon le média britannique The Independent.
En France, l’avocat Patrick Klugman a assigné Elon Musk devant le Tribunal de commerce de Paris, représentant une dizaine de clients français propriétaires de véhicules Tesla, rapporte Le Figaro. La plainte s’appuie sur les articles 1625 et 1626 du Code civil, relatifs à la garantie d’éviction et à la jouissance paisible d’un bien vendu.
Selon Me Klugman, les clients ont subi des actes de vandalisme à répétition, des menaces et des insultes, en raison de la personnalité clivante de Musk et de ses prises de position politiques. Parmi les incidents signalés : des véhicules brûlés, tagués de croix gammées ou du mot "nazi", des bornes de recharge incendiées, et des conducteurs intimidés.
L’avocat considère que Tesla n’a pas garanti la jouissance paisible de ses véhicules, et demande en conséquence la résiliation des contrats de vente, avec restitution des véhicules contre remboursement. Il souligne également que Tesla a reconnu l’existence d’un climat d’insécurité, notamment en proposant à ses utilisateurs d’activer le mode "Sentinelle" pour filmer les abords du véhicule.
Des actions en justice qui devraient occuper le milliardaire qui a à présent délaissé la politique pour se tourner à nouveau vers ses entreprises qui ne sont pas toutes en bonne santé économique.
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