La décision était imminente. L'ancien président des États-Unis Donald Trump a de nouveau été inculpé ce mardi 1er août pour des soupçons de pression après l'élection présidentielle de 2020, en Géorgie. L'homme d'affaires aurait tenté d'inverser le résultat des élections présidentielles en manipulant les votes de cet État du sud-est des États-Unis.
Le grand favori des primaires républicaines pour l'élection de l'an prochain est inculpé de "complot à l'encontre de l'État américain", le chef d'accusation le plus grave à peser contre l'ex-président, déjà doublement poursuivi au pénal.
"Malgré sa défaite, l'accusé était déterminé à rester au pouvoir. Par conséquent, durant plus de deux mois après le scrutin du 3 novembre 2020, l'accusé a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu'il avait en fait gagné", relève l'acte d'accusation cité par l'Agence France-Presse.
Une inculpation que le magnat de l'immobilier avait anticipée, s'exprimant sur le sujet à plusieurs reprises depuis son réseau social, Truth Social. Donald Trump avait ainsi annoncé le 18 juillet avoir reçu une lettre du procureur Jack Smith, l'informant qu'il était visé personnellement par l'enquête fédérale.
Plus tôt dans la journée ce mardi, l'ancien président avait commenté à sa manière l'ébruitement dans la presse de son inculpation imminente : "On me dit que Jack Smith-le-cinglé, pour interférer dans l'élection présidentielle de 2024, va lancer une nouvelle inculpation bidon de votre président préféré - moi - à 17h00", soit 21h00 GMT, a-t-il écrit sur Truth Social.
Et de fustiger les circonstances de cette décision, attisant les rumeurs selon lesquelles la justice pourrait vouloir compromettre sa campagne pour la présidentielle : "Pourquoi ne l'ont-ils pas fait il y a deux ans et demi ? Pourquoi ont-ils attendu si longtemps? Parce qu'ils voulaient que ça arrive en plein dans ma campagne", a-t-il ajouté.
L'ex-président, candidat à l'élection présidentielle de 2024 déterminé à rester dans la course à la Maison Blanche, est convoqué le 3 août devant un tribunal fédéral de Washington, selon plusieurs médias. De son côté, le procureur spécial Jack Smith, qui a supervisé l'enquête, dit vouloir un "procès sans délai".
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