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Le centre commercial de Krementchouk, en Ukraine, mardi 28 juin 2022, au lendemain de la frappe d'un missile russe
Crédit : GENYA SAVILOV / AFP
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En Allemagne, c'est la fin du sommet du G7, très largement consacré à l'Ukraine. Le G7 s'engage d'ailleurs à contribuer à la reconstruction du pays. Sur le terrain, les recherches se poursuivent dans les décombres du centre commercial visé lundi 27 juin par des missiles russes à Krementchouk. Le bilan est d'au moins 18 morts, et comme à chaque fois la propagande russe tourne à plein régime.
Une propagande très classique, bien huilée : le Kremlin ne reconnaît pas les faits et déforme la réalité. Ce mardi 28 juin, le ministère russe de la défense affirme que Moscou a visé un dépôt d'armes livrées par les pays occidentaux : armes stockées dans une usine de véhicules de chantier proche du bâtiment. (Il y a bien une usine de machines de chantier à côté du centre commercial).
"Les détonations des munitions destinées à des armes occidentales ont provoqué l'incendie (...) d'un centre commercial qui ne fonctionnait pas", affirme l'armée russe. Un établissement "désaffecté" ajoute les militaires russes. Cette désinformation a vocation à être largement relayée sur les réseaux sociaux, pour l'imposer à tous, comme l'explique Viktor Shenderovich, ancien présentateur télé russe, en exil en Europe.
"Des équipes entières travaillent à manipuler l'opinion dès qu'il se passe un événement important", affirme le journaliste. "Elles reçoivent des sortes de fiches qui leur expliquent quoi dire et elles créent plusieurs versions d'un événement pour qu'on ne puisse plus connaître la vérité. Comme sur le massacre de Boutcha, il y a la version 'c'est un photomontage', puis la version 'ce sont les Ukrainiens qui ont tué tous ces gens'. Au final, ça crée de la confusion", dit-il.
Une confusion qui maintient les Russes dans la désinformation et cela à une très grande échelle. Denis Kataev a fui Moscou avec le dernier vol vers l'Europe, le 27 février dernier. Sa chaîne de télé a été fermée temporairement. "En Russie, pour l'instant, il n'y a pas de vrai journalisme", estime-t-il. "Il n'y a pas de vérité, mais il y a beaucoup de gens qui pensent différemment. Il y a beaucoup de gens qui sont contre la guerre. C'est pourquoi il faut transmettre l'information". Denis Kataev espère maintenant créer un réseau des journalistes russes en exil et proposer une autre information aux Russes.
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