Plus de 20 jours après la rupture du "contrat du siècle", la pilule a toujours du mal à passer en France. Le 15 septembre, l'Australie renonçait à l'achat de 12 sous-marins français, préférant faire affaire avec les États-Unis. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dénonçait alors "une rupture majeure de confiance" et un "mépris" de la part des alliés de la France.
Le PDG de Naval Group, Pierre Éric Pommellet, a attendu un peu moins d'un mois pour s'exprimer à ce sujet. Selon lui, des motivations politiques sont à l'origine de cette rupture de contrat. "L'Australie, c'est une décision politique, une décision stratégique. Elle a été élaborée, par un pays souverain, cette décision, dans le plus grand secret et dans le cadre d'une alliance que nous avons découverte le 15 septembre dans après-midi", déplore-t-il.
"Cela a créé évidemment une concurrence le 15 (septembre) assez étonnante, stupéfiante même", poursuit Pierre Éric Pommellet. "Le matin, nous apprenons que notre design est conforme aux besoins. L'après-midi, nous apprenons que le besoin avait changé", conclut-il.
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