Le requin pourrait avoir un rôle un jouer dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19. L’ONG Shark Allies, association œuvrant pour la défense des squales, s’inquiète de la production en masse d’un futur vaccin contre le virus. Le sérum pourrait utiliser une substance baptisée squalène, que l'on retrouve dans le foie des requins et dans l’huile d’olive.
Apparemment, il est plus simple de l’extraire des requins que de l’olive. Dans 9 cas sur 10, le squalène sert pour des crèmes hydratants ou des anti-rides. Pour les vaccins, la substance permettrait d'amplifier la réponse immunitaire. On appelle cela un adjuvant.
C'est ce qui permet la vaccination de masse, explique un infectiologue du CHU de Rennes dans les colonnes de Ouest France. S’il n’y a pas d’adjuvant, il y a moins de doses de vaccins.
Or, il faut se méfier du chiffre annoncé, car on ne sait encore rien du futur vaccin. Shark Allies estime à 3.000 le nombre de requins nécessaires pour produire une tonne de squalène, sans sourcer ce chiffre. Par un calcul, l'ONG arrive au chiffre de 250.000 requins tués pour parvenir à administrer une dose de vaccin anti-Covid-19 à l’ensemble de la population mondiale.
Si le futur vaccin nécessite deux doses pour être efficace, on arriverait donc, d'après Shark Allies, à un bilan de 500.000 requins tués. Mais deux doses seront-elles vraiment nécessaires ? Nul ne le sait. Le squalène sera-t-il également utilisé alors qu'il existe d'autres adjuvants ? Là encore, la réponse demeure inconnue.
L'ONG semble se servir du Covid-19 pour faire de la communication. Sur son site, l’organisation assure que sur 34 vaccins anti-Covid, 5 contiennent actuellement du squalène. La questio