Emmanuel Macron avait déjà entrouvert la porte, lors d'un entretien avec la télévision américaine diffusé le 18 avril. Les ressortissants de pays extérieurs à l'Union européenne pourraient bientôt pouvoir voyager de nouveau vers le vieux continent. Avec une condition préalable : la vaccination.
Ce lundi 3 mai, la Commission européenne a émis une proposition qui va dans le même sens. Vaccinés 14 jours avant leur arrivée sur le sol européen et avec deux injections pour les vaccins qui le demandent, il serait possible pour les voyageurs de rentrer dans l'Union européenne sans motif essentiel, et ce même si la situation sanitaire reste préoccupante dans leur pays de provenance.
Une condition s'impose à ces personnes immunisées : avoir reçu un des quatre vaccins autorisés par l'UE. Pour l'heure, il s'agit de ceux produits par Pfizer et BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson. Cela ne concernerait donc pas, par exemple, les 3,8 millions de personnes qui ont reçu le vaccin Spoutnik V en Russie.
La mesure proposée par la Commission européenne doit à présent être validée par les États membre de l'Union. Les 27 travaillent sur la mise en place d'un pass sanitaire mais pourraient, dans l'attente, admettre des entrées à partir de documents établis par des pays extérieurs à l'UE.
Depuis juin 2020, les entrées sans motif sont autorisées uniquement si le voyageur provient d'un des pays d'une liste restreinte qui comprend, à ce jour, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud et la Chine (sous réserve de réciprocité). Celle-ci pourrait être rapidement élargie. À l'approche de l'été, la réouverture des frontières est une problématique essentielle pour les pays les plus touristiques de l'U.E.
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