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Corée du Sud : que risque le président Yoon Suk Yeol pour avoir tenté d'imposer la loi martiale ?

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est au cœur d'une tempête politique et judiciaire après avoir tenté d'imposer la loi martiale pour museler l'opposition.

Le président de Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a déclaré la loi martiale à Séoul, le 3 décembre 2024.

Crédit : Handout / South Korean Presidential Office / AFP

Eléonore Aparicio & AFP

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Il y a deux semaines, le président Yoon Suk Yeol tentait d'imposer la loi martiale le 3 décembre dernier en accusant l'opposition de constituer des "forces hostiles à l'État", et en envoyant l'armée au Parlement afin de le museler. Dominé par l'opposition, le Parlement coréen avait ensuite voté la levée de cette loi martiale. Depuis ce week-end, le président a été suspendu dans le cadre d'une procédure de destitution. 

Le président est aujourd'hui sous le coup de deux enquêtes pour "rébellion" et le parquet sud-coréen l'a sommé de se présenter d'ici samedi pour être interrogé sous peine d'un éventuel mandat d'arrêt, mais depuis dimanche, le chef de l'État repousse leurs convocations. 

Pour son coup de force, Yoon Suk Yeol et ses alliés impliqués risquent la prison à perpétuité et théoriquement la peine de mort s'il est reconnu coupable de "rébellion". Pour le moment, il a interdiction de quitter le territoire.

Perquisition des locaux de la garde présidentielle

Une équipe d'enquêteurs de la police, de l'agence anti-corruption et du ministère de la Défense, qui mène la seconde enquête, a tenté également mardi 17 décembre de perquisitionner les locaux de la garde présidentielle pour obtenir des enregistrements téléphoniques, selon Yonhap.

Elle avait demandé la veille que Yoon Suk Yeol réponde à ses questions mercredi, mais cette convocation a été rejetée par le bureau du dirigeant déchu, a indiqué un responsable aux journalistes.

Si la Cour la confirme, Yoon Suk Yeol sera déposé et une élection présidentielle devra se tenir dans les deux mois. Le vainqueur serait investi dès le lendemain du résultat, sans l'habituelle période de transition. Pendant ce laps de temps de huit mois maximum, le Premier ministre Han Duck-soo assurera l'intérim.

L'issue ne fait guère de doute selon la plupart des experts, tant les violations de la Constitution et de la loi reprochées à Yoon Suk Yeol sont flagrantes.

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