1 min de lecture

En Corée du Sud, ouverture des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique

Après le fiasco de la COP29, des négociations pour arriver à un traité mondial contre la pollution plastique ont débuté en Corée du Sud. Mais les pays pétroliers s'opposent à une diminution de la production mondiale.

La production de plastique dans le monde est discutée lors d'un sommet en Corée du Sud.

Crédit : ANTHONY WALLACE / AFP

CORÉE DU SUD - Ouverture des négociations de la dernière chance pour un traité contre la pollution plastique

00:01:26

Mathilde Piqué - édité par Nathan Joubioux

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Alors que la COP29, qui se tenait à Bakou, en Azerbaïdjan, vient de se terminer sans qu'aucune avancée significative ne soit signée, les négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique se sont ouvertes, ce lundi 25 novembre. C'est à Busan, en Corée du Sud, que les 178 pays participants se sont réunis pour un cinquième et dernier cycle de négociations. 

Mais rapidement après l'ouverture de ce sommet, les divergences ont éclaté, notamment sur les objectifs à poursuivre. Réduire la production de plastique ou se cantonner à la gestion des déchets ? Deux camps s'opposent déjà.

Il y a, d'un côté, 70 pays, dont la France, qui veulent fabriquer moins de plastique. Le Pérou et le Rwanda ont même proposé un objectif : réduire de 40% de plastique neuf d'ici à 2040. Et il y a, de l'autre, les pays pétroliers, qui ont posé leur veto. Eux jugent le recyclage suffisant et, surtout, nécessaire pour leur rentabilité, car le plastique est fabriqué à partir de pétrole.

Vers un texte sans aucune mesure contraignante

Le responsable des négociations a bien rédigé un projet d'accord en essayant de ne froisser personne. Résultat : seuls les aspects consensuels sont mentionnés, comme la promotion des plastiques réutilisables

À écouter aussi

Mais le risque, désormais, est que les négociateurs signent un texte pour le symbole sans aucune mesure contraignante. "Cette conférence est bien plus que la rédaction d'un traité international. C'est l'humanité qui se mobilise face à une menace existentielle", a déclaré Luis Vayas Valdivieso, le diplomate équatorien qui préside les débats.

Car, dans le même temps, les ONG alertent sur une production mondiale de plastique qui a doublé en 25 ans. Au total, 15% des Européens ont, dans leur sang, des substances toxiques issues du plastique à des niveaux dangereux pour la santé, ce qui a des effets néfastes sur les hormones, les intestins et les systèmes pulmonaires.

L'équipe de l'émission vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info