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Corée du Sud : pourquoi le président déchu Yoon Suk Yeol est menacé d'arrestation

Pour son coup de force, Yoon Suk Yeol et ses alliés impliqués risquent la prison à perpétuité et théoriquement la peine de mort s'il est reconnu coupable de "rébellion". Pour le moment, il a interdiction de quitter le territoire.

Le président de Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a déclaré la loi martiale à Séoul, le 3 décembre 2024.

Crédit : Handout / South Korean Presidential Office / AFP

Damien Renoulet & AFP

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L'étau se resserre sur le président déchu sud-coréen : les enquêteurs ont demandé ce lundi 30 décembre à la justice d'émettre un mandat d'arrêt visant Yoon Suk Yeol pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, une mesure sans précédent dans le pays en proie à une grave crise politique.

Au lendemain d'un troisième refus de se présenter à un interrogatoire, les services d'enquête ont déposé leur demande auprès d'un tribunal de Séoul, ont-ils précisé dans un communiqué. Jamais depuis la fin de la dictature militaire en 1987 les forces de l'ordre sud-coréennes n'avaient tenté d'arrêter un chef de l'État en exercice. 

Destitué par le Parlement le 14 décembre dernier, Yoon Suk Yeol reste formellement en poste même s'il est actuellement suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non la décision des députés, et a interdiction de quitter le pays

La Cour a six mois pour confirmer ou infirmer sa destitution

Yoon Suk Yeol, 64 ans, est également visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre dernier et envoyé l'armée au Parlement pour essayer de le museler, avant de faire marche arrière quelque heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.

D'après les médias sud-coréens, il refuse aussi d'accuser réception des convocations qui lui sont envoyées par la Cour constitutionnelle, qui a tenu vendredi 27 décembre une première audience sur son cas.

La Cour a six mois pour confirmer ou infirmer la destitution du président. Si elle opte pour la première solution, une élection présidentielle devra avoir lieu dans les deux mois.

En attendant qu'elle se prononce, les députés ont destitué vendredi le président par intérim en place depuis la mi-décembre, le Premier ministre Han Duck-soo, à qui ils reprochent d'avoir tenté d'entraver l'enquête. Le nouveau chef de l'État par intérim, le ministre des Finances, Choi Sang-mok, a promis de "mettre un terme à la crise gouvernementale" sans précédent pour la quatrième économie d'Asie

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