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COP30 au Brésil : pourquoi, sans les États-Unis, le sommet est décisif pour le climat

La COP30 s’ouvre ce lundi 10 novembre à Belém, au Brésil. Pour la première fois, aucun représentant officiel américain n'est présent. Virginie Garin, spécialiste environnement de RTL et autrice du podcast "C'est votre planète", décrypte les enjeux de cette conférence mondiale sur le climat.

Les Etats-Unis absents de la Cop 30, sans les deuxièmes plus gros pollueurs le sommet sert-il à quelque chose ?

Crédit : Samuel Corum / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Le journal RTL de 12h30 du 10 novembre 2025

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Dans les coulisses des COP, ces grandes conférences sur le climat

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Dix ans après l'Accord de Paris, la COP 30 s'est ouverte à Belém, au Brésil, ce lundi 10 novembre 2025. Le sommet est marqué par l'absence des États-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effets de serre. Ils émettent à eux seuls 12% du carbone mondial. Les dirigeants de la Chine et de l'Inde ne participeront pas non plus à la COP30.

Leur absence pourrait aussi permettre de montrer que la lutte contre le changement climatique peut avancer sans eux. Les autres pays, responsables des 88% restants des émissions, ont tout intérêt à relever le défi ensemble.

Virginie Garin, spécialiste environnement de RTL et autrice du podcast C'est votre planète. Le dernier épisode décrypte les enjeux de cette conférence mondiale sur le climat.

Les Chinois, devenus leaders mondiaux des voitures électriques et des panneaux solaires, ont tout intérêt à pousser la transition écologique, aussi pour des raisons économiques. Un symbole fort : le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva est arrivé au sommet à bord d'une voiture électrique de marque chinoise, une BYD. Le premier constructeur de véhicules électriques de la planète vient d'ouvrir une usine au Brésil.

Le Brésil, futur acteur majeur de la transition écologique

Pour les pays du Sud, la COP reste avant tout un levier financier. Le fonds climat, doté de 100 milliards de dollars par an, vise à les aider à s’adapter au réchauffement climatique. L’Argentine, qui avait un temps menacé de quitter le sommet du climat, est finalement restée à la table des discussions.

Si les États-Unis sont officiellement absents, une centaine de gouverneurs et de maires américains ont fait le déplacement à Belém. Leur présence illustre qu’au-delà de la Maison-Blanche, certaines régions et villes des États-Unis continuent d’agir pour le climat.

Pays hôte de cette 30e conférence mondiale sur le climat, le Brésil entend s’imposer comme un acteur majeur de la transition écologique. Le président Lula a réaffirmé sa volonté de sortir des énergies fossiles. Un objectif ambitieux, mais essentiel pour la réussite de la COP.

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