Carlos Ghosn assigné à résidence au Liban jusqu'à nouvel ordre. La justice libanaise a interdit au magnat de l'automobile déchu de quitter le pays, jeudi 9 janvier, après un interrogatoire par le parquet général au sujet d'une demande d'arrestation d'Interpol, selon des sources judiciaires.
"Le parquet général a adopté une décision interdisant à Carlos Ghosn de voyager et a demandé son dossier" judiciaire auprès du Japon, a précisé une source, alors que l'homme d'affaires de 65 ans a fui des accusations de malversations financières. Le Liban, qui a indiqué ne pas avoir d'accord d'extradition avec le Japon, avait annoncé la semaine dernière avoir reçu une demande d'arrestation d'Interpol.
Selon une autre source, l'ancien patron de Renault-Nissan "restera interdit de voyage jusqu'à réception de son dossier judiciaire du Japon". "En fonction du contenu du dossier, s'il est avéré que les crimes dont il est accusé au Japon imposent des poursuites judiciaires au Liban, il sera jugé". "Si aucune poursuite judiciaire ne s'impose en vertu de la législation libanaise, il sera alors libre".
Détenteur des nationalités française, libanaise et brésilienne, Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations au Japon : deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (qui est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé.
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