Cela ressemble à un film d'action. Interpol, l'organisation internationale de police criminelle, a demandé l'arrestation de Carlos Ghosn, jeudi 2 janvier, après sa fuite du Japon trois jours plus tôt. Mais cette demande d'extradition a, en réalité, très peu de chance d'aboutir.
Au Liban, le droit national prévaut et aucun accord d'extradition avec le Japon n'a été signé. "Cette demande est arrivée un peu plus vite que je ne l'aurais pensé. Le gouvernement japonais semble être pressé de montrer qu'il ne se laissera pas humilier par cette cavale. Mais ça ne change rien à la configuration juridique de la question. On n'extrade pas ses nationaux", souligne Ibrahim Najar, professeur de droit et ancien ministre de la Justice.
Le gouvernement japonais a constitué un dossier sur le sérieux de ce que l'on reproche à l'homme d'affaires. Le document a été transmis et c'est le président de la République du Liban qui devra trancher. Preuve supplémentaire que ce dossier ne devrait pas aboutir : les autorités libanaises ont toujours soutenu Carlos Ghosn depuis le début de l'affaire. Dans l'après-midi du 2 janvier, une photo de son réveillon en famille a été dévoilée.
Incendies - L'Australie a ordonné ce jeudi 2 janvier, l'évacuation de touristes et d'habitants du littoral du sud-est du pays. Des feux hors de contrôle ravagent la région depuis la veille du Nouvel an, faisant au moins huit morts. L'état d'urgence a été décrété pour sept jours.
Grève - Un peu moins de 7 % de grévistes à la SNCF mais 40 % parmi les conducteurs. La grève contre la réforme des retraites se poursuit. La compagnie de chemins de fers anticipent deux TGV sur trois, vendredi 3 janvier.
Assemblée nationale - L'Assemblée nationale prend l'eau et la pluie détériore le plafond de l’hémicycle. 3 millions d'euros sont nécessaires pour les travaux qui immobiliseront le bâtiment pendant trois mois cet été.
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