Carlos Ghosn
s'est exprimé pour la première fois ce mercredi 8 janvier en direct du Liban,
où il est arrivé le lundi 30 décembre après avoir fui le Japon.
L'ancien PDG de Renault-Nissan a expliqué n'avoir "pas eu d'autre choix" que de
quitter ce pays, où il est accusé de malversations financières, et où il était
considéré selon lui "présumé coupable". Il a dénoncé un "coup
monté" et a encore expliqué qu'il avait fui pour "laver son
honneur".
Philippe
Riès en a dit un peu plus sur son état d'esprit : "Je l'ai vu deux
fois au Japon : il était déterminé à obtenir justice et à rétablir sa
réputation", a confié le biographe sur RTL.
"Il
sait très bien aujourd'hui qui sont ses ennemis qui sont ses amis", a
ajouté Philippe Riès, faisant écho aux propos de Carlos Ghosn qui a accusé Nissan de collusion avec le procureur japonais.
L'homme
d'affaires est aujourd'hui de fait un fugitif. Mais selon son biographe,
"c'est un tout petit problème" par rapport à ce qu'il a vécu au
Japon. S'il était resté là-bas, un procès de cinq ans l'attendait : "Il
pouvait rester prisonnier du Japon jusqu'à 80 ans passés."
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