Le Royaume-Uni s'enfonce un peu plus dans l'inconnu à 17 jours seulement de la date prévue de sa sortie de l'Union européenne. Ce 12 mars dans la soirée, les députés britanniques ont rejeté l'accord de Brexit négocié par Theresa May avec Bruxelles, pour la deuxième fois depuis le 15 janvier dernier.
Peu après ce nouveau revers pour la Première ministre, l'UE a annoncé qu'elle serait "prête à considérer" un report de la date du Brexit, si le Royaume-Uni devait en faire une demande "motivée".
Désormais, que va-t-il se passer ? Demain, les députés voteront sur la possibilité de sortir de l'UE sans accord, un scénario particulièrement redouté par les milieux économiques.
Si cette option est exclue, le Parlement votera à nouveau jeudi, cette fois sur une proposition de report "limité" du Brexit. Les 27 devront toutefois donner leur accord à l'unanimité et les dirigeants européens ont prévenu que toute demande en ce sens devrait être dûment justifiée.
Quant à lancer des discussions avec Bruxelles pour obtenir de nouveaux changements, la partie semble loin d'être gagnée. "Il n'y aura pas de troisième chance", avait averti en début de semaine le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. "C'est cet accord ou le Brexit pourrait ne pas se produire du tout", a-t-il insisté.
Le négociateur en chef de L'UE Michel Barnier a également prévenu mardi qu'il n'y aurait pas de période de transition, destinée à éviter une rupture brutale, après la date officielle du Brexit le 29 mars sans approbation de l'accord de retrait.
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