Une avancée notable. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé ce samedi 14 septembre que "d'énormes progrès" étaient en cours pour aboutir à un accord sur le Brexit entre l'Union européenne et le Royaume-Uni, dans le journal Mail on Sunday.
"Quand j'ai obtenu cette fonction, tout le monde disait qu'absolument aucune modification à l'accord de retrait n'était possible (...). Ils (les dirigeants de l'UE) sont revenus là-dessus et, comme vous le savez, une très, très bonne conversation se tient sur la manière de traiter les problèmes de la frontière nord-irlandaise. Des progrès énormes sont en cours", a dit le chef de gouvernement. Les deux parties achoppent sur la manière d'éviter le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande, État membre de l'UE, et la province britannique d'Irlande du Nord après le Brexit.
"Il va y avoir beaucoup de travail d'ici le 17 octobre", date du dernier sommet de l'UE avant le sortie du Royaume-Uni de l'Union prévue le 31 octobre. "Mais je vais aller à ce sommet et je vais obtenir un accord, j'ai vraiment bon espoir. Et si nous n'obtenons pas d'accord, eh bien nous sortirons le 31 octobre", a ajouté Boris Johnson qui doit rencontrer le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le responsable de l'UE en charge du Brexit, Michel Barnier, ce lundi 16 septembre au Luxembourg.
Le Premier ministre britannique a également comparé le Royaume-Uni au super-héros Hulk : "Plus Hulk se met en colère, plus Hulk devient fort et il s'échappe toujours, même s'il avait l'air bien ligoté, et c'est le cas de ce pays."
Malgré sa volonté, Boris Johnson est loin de faire l'unanimité au Royaume-Uni. Dans des extraits de ses mémoires publiés ce dimanche dans le Sunday Times, l'ancien Premier ministre David Cameron (2010-2016) lance de sévères critiques à l'adresse de l'un de ses successeurs, l'accusant de soutenir le Brexit uniquement dans le but de faire avancer sa carrière politique.
David Cameron, 52 ans, accuse l'actuel chef du gouvernement de "populisme" et révèle avoir tenté de l'empêcher de se joindre à la campagne en faveur du Brexit en lui proposant le portefeuille de la Défense. Dans son ouvrage "For the record" (Pour mémoire), il dévoile également qu'à l'époque, Boris Johnson était favorable à la tenue d'un second référendum pour entériner les termes du Brexit, option qu'il rejette désormais catégoriquement.
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